Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21 juin 2013

Mon maçon...

Pourquoi blablater quand deux-trois traits de crayon – et quelques phylactères, tout de même – suffisent à tout dire ?

Mon maçon était illustrateur... Mais bien des auteurs parmi lesquels les traducteurs*** se reconnaîtront dans le bonhomme, qu'ils se soient reconvertis ou non dans la truelle !

Merci à Isabelle R. qui a diffusé ce lien auprès de ses collègues, après l'avoir trouvé dans ActuaLitté. Lequel, dans son article de présentation, rappelle ceci :

« Ce que notre bonhomme ne sait pas, c'est qu'une ordonnance sortira prochainement pour modifier le contrat d'auteur, en vertu de l'accord auteur-éditeur, signé par le SNE et le CPE. Et donc, toutes ses vilaines plaisanteries sur le contrat d'édition et l'exploitation de l'homme par l'homme, n'auront plus de sens. »

Bien entendu, on ne peut que se réjouir à cette perspective et adresser toute sa gratitude à ceux qui ont, au prix de longs efforts, abouti à ce résultat. Cependant, ordonnance ou pas, je connais des maîtres d'œuvre ou d'ouvrage que la plaisanterie fera ricaner encore un moment.

Tant mieux, d'un sens... Car m'est avis que cela nous vaudra encore quelques petits bonshommes-maçons – Merci à leur auteur ! Qu'il garde ses bonnes habitudes, sous forme de chouettes dessins qui éclaireront nos journées, comme ceux de Mox.

 

 

*** Oui, lecteur profane passant par là, un traducteur qui traduit une œuvre d'édition ou audiovisuelle est un auteur.

 

 

Bref glossaire de maçonnerie :

SNE : Syndicat national de l'édition

CPE : Conseil permanent des écrivains
(front commun des écrivains, auteurs et illustrateurs de l'écrit et du livre)

Cupidité : Manie de vouloir être payé pour son boulot.

 

 

J'aurais bien voulu remercier l'auteur du Maçon et lui signaler la publication du billet ci-dessus via son blog, mais ne sais comment faire car ne je n'utilise pas Tumblr. Si quelqu'un sait comment m'extirper de ma crasse (vaste programme) procéder, ça m'intéresse, merci !

14 juin 2013

Et vous, votre première fois ?

Ce billet inaugure une nouvelle rubrique : « Et vous, votre première fois ? » Il était évident qu'elle devait figurer sur ce blog, mais j'avoue que je n'y avais pas pensé. C'est Dreaming Emma (oui, c'est un pseudo – vous êtes décidément malins) qui m'en a proposé l'idée. Il est vrai que je la tannais depuis un moment pour qu'elle me fasse la grâce d'un de ses écrits, par exemple pour Hommes et femmes du monde, autre rubrique de ce blog.

L'idée d'Emma est de raconter ici sa première traduction. Je suggère qu'on élargisse le champ aux premières interprétations ! En attendant vos histoires à vous, voici celle qu'Emma m'a confiée :

 

Des lettres d'amour
 
J'avais quatorze ans, et lui, seize. Tous les samedis soirs, après la messe, on rentrait par le même chemin. Il me raccompagnait jusque devant chez moi et me prêtait des trente-trois tours. Il a fait toute mon éducation en musique rock. Supertramp, Genesis, les Who, les Wings, Machiavel, ah, la belle époque! La semaine suivante, on parlait de ce qu'il m'avait prêté. Et il me filait de nouveaux disques.
Un jour, j'ai découvert une lettre d'amour dans une pochette. Je ne savais pas quoi faire. J'ai essayé de lui dire que j'étais ailleurs, je suppose. Je ne m'en souviens pas très bien. Mais j'adorais nos conversations. Et j'avais envie qu'on continue à faire ce bout de chemin ensemble le samedi soir.
 
J'ai dû chercher quoi lui offrir en retour. Donnant donnant. J'ai commencé à lui traduire les paroles de nos chansons préférées. Parfois, je traduisais des chansons d'amour; ce n'était pas ma faute si elles étaient si belles.
 
Voilà, c'est comme ça que j'ai commencé à traduire, par grande amitié pour un garçon qui m'aimait d'amour.

 

 

Merci mille fois à Emma, dont l'histoire des lettres d'amour restera ici en villégiature en attendant qu'elle crée son propre blog. Bien entendu, elle n'est pour rien dans le titre racoleur de cette rubrique.

 

Difficile de passer derrière ce joli texte, n'est-ce pas ? Ne vous laissez pas intimider ! À vos souris et à vos souvenirs !

07 juin 2013

Mots appris (28) - Échine et Cristobalita

Ces jours-ci, j'ai appris plusieurs mots, dont deux que j'ai gardés au frais pour vous.

L'un d'eux, c'est « échine ». Pas dans le sens de « haricot sur lequel d'aucuns me courent, à l'occasion ». Celui-là, je connaissais déjà et tous ceux qui parmi vous ont des voisins, des collègues ou des clients, bref, des congénères, le connaissaient sans doute aussi. Non, l'échine que j'ai rencontrée, c'est une « moulure saillante placée sous l'abaque du chapiteau dorique », selon le Robert, l'abaque étant « la partie supérieure du chapiteau, en forme de tablette ». L'échine, c'est aussi « l'ove du chapiteau ionique ». Ça vous en bouche un temple grec, hein ? Eh oui, rien que dans un chapiteau, qui n'est jamais qu'un bout de colonne, il y a un tas incroyable de terminologie : corbeille, couronnement, tailloir, etc.

Quant à « cristobalita », je suis tombée dessus en ouvrant le María Moliner (dictionnaire unilingue espagnol). Je vous traduis la définition : « quartz présent dans la montagne de San Cristóbal de Pachuca, Mexique. » C'est mignon comme nom, n'est-ce pas ? En français, c'est de la cristobalite. Ce mot ne pouvait qu'éclater une groupie de l'inénarrable tonton Cristobal, qui n'avait pas, il faut croire, que des pesosss et des  lingosss placés à l'ombre (« placés à l'ombre », parce que sur ce blog décent, je ne peux guère écrire qu'il en avait l'cul cousu, comme dans la chanson, d'où cette astucieuse métaphore, dont on observera qu'elle revient au même).

 

Et puis, ces jours-ci encore, je me suis aperçue que le verbe « clore » n'avait pas de passé simple ! Ni d'imparfait ! Et comment je fais, moi ?! Il me les faut ! Merci à ceux qui me les fabriqueront.

 

03 juin 2013

Amûr libre (suite)

Amis touristes et/ou amoureux mal inspirés, que vous encadenassiez nos ponts avec des succédanés de ceintures de chasteté, c'est déjà un peu contrariant. Tant que ça reste dans les quartiers d'où vous ne sortez guère, admettons (bien obligés).

Mais que vous grimpiez à l'assaut de nos collines populaires pour les truffer de votre ferraille, au point de nous bousiller la vue, là, non, ça ne va plus.

2012-08-07 Cadenas Sacré-Coeur DSCN5699_738 (Small).JPG

2012-08-07 Cadenas Sacré-Coeur DSCN5697_736 (Small).JPG

2012-08-07 Cadenas Sacré-Coeur DSCN5700_739 (Small).JPG

En plus, depuis que j'ai pris les photos – c'était avant le Grand Déluge –, elle/il vous a probablement plaqué(e). Alors, c'était bien la peine de nous envahir avec vos symboles à trois balles...

2012-08-07 Cadenas Sacré-Coeur DSCN5696_735 (Small).JPG

 

 

Libérons - le - Sacré-Cœur !

2012-08-07 Coucher soleil Sacré-Coeur DSCN5722_729 (Small).JPG

30 mai 2013

Marie, mon ciel ! (21)

Qui a dit qu'il faisait moche ?

DSCN6568_1587 (Small).JPG

DSCN6569_1588 (Small).JPG

Photos prises à Paris le 26 mai 2013


S'il y a coucher de soleil, c'est bien qu'il y a soleil, non ?

Ou sinon, s'il arrive à se coucher alors qu'il n'est même pas là,
c'est vraiment de la provocation de sa part.

Printemps...

Printemps, joli printemps,

un usurpateur, autoproclamé français, t'a-t-il découragé de venir cette année sur nos terres ?...

Il ne t'a cependant pas empêché d'être vert, à défaut d'être gai !