15 décembre 2015
Ixcanul
Un film guatémaltèque tout au long duquel on entend parler cakchiquel, une langue maya ? Et qui remporte un Ours d'argent à Berlin ? C'est rare. Espérons qu'il restera un peu à l'affiche pour que vous profitiez du jeu des comédiens et de la beauté de certaines images, au pied du volcan. Je pense en particulier aux scènes entre mère et fille.
Ne lisez pas articles et résumés avant d'avoir vu le film, car ils dévoilent le nœud de l'histoire.
Sachez juste que la trahison qui décide ici d'un destin se joue par le biais d'un simulacre de traduction.
Rude, le sort des femmes indiennes, dans leurs plantations de café, démunies qu'elles sont face aux contremaîtres et à une société dont elles ignorent la langue et qui considère leur communauté comme arriérée ? Por cierto.
Nous aussi avons du progrès à faire, qui jetons en prison pour dix ans celle qui tue un mari coupable de décennies de violence sur elle-même et ses enfants.
Ixcanul
Film de Jayro Bustamante
2014
Chose rare aussi :
les adaptateurs du cakchiquel vers l'espagnol
ainsi que ceux des versions anglaise et allemande
font partie intégrante du générique.
Commentaires
Sauf erreur, c'est à Stéphane Lévine que l'on doit les sous-titres français.
Écrit par : FX Durandy | 21 décembre 2015
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Je n'ai pas indiqué tous les noms des adaptateurs car je n'ai pas pu noter ceux des trois adaptatrices à qui on doit la version espagnole. Réponse plus détaillée à fx en privé, merci pour ta visite !
Écrit par : L'Autre Jour | 21 décembre 2015
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