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22 décembre 2013

Marie, mon ciel (23) - Réunion de famille

On est tous là, on fait les fous et des cabrioles dans le ciel, qu'on a un peu chamboulé pour l'occasion.

Bref, c'est les fêtes.

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Heureuse fin d'année à tous !

16 novembre 2013

Le jeu des ressemblances et des différences

Lu sur un panneau publicitaire à la devanture d'une pharmacie :

 

 

« Une belle cicatrice est une cicatrice qui ne se voit pas. »

 

 

Cela peut éveiller des analogies (mis à part l'idée négative associée à la cicatrice)
dans l'esprit d'un traducteur, non ?
 

Mot appris (31) - Artisons

Mot découvert au marché, sur l'étiquette de machins ressemblant à s'y méprendre à des saucissons, parmi un tas d'autres victuailles.

 

Les artisons (ou artisous), ce sont des acariens, qui se... mangent !

 

 

Ils forment une croûte. Et cette croûte contient un fromage, éventuellement déguisé en sauciflard :d)

 

 

 

Songez-y demain matin, quand vous passerez l'aspi...

01 novembre 2013

Mots appris (30) - Chaume

« Collègue ignare à l'esprit tellement bétonné que tu crois avoir besoin d'un rappel anti-tétanique et de bottes anti-bouses de vache dès que ton métro passe sous le Périf, ne sais-tu donc pas ce qu'est le chaume, dont on couvre le toit de charmantes bicoques pourtant visibles à moins de deux heures de ton cher Paris ou, sans aller plus loin, dans n'importe quelle revue de déco ? », vous entends-je proférer d'ici avec un ton de commisération teintée d'une légère condescendance, tout ça parce qu'il vous est arrivé de passer un week-end à la campagne. 

Ou bien, si vous vous rapprochez sans le savoir de la vérité : « Ton orthographe défaillante ne ferait-elle pas une association d'idées avec une de ces périodes où la traductrice indépendante ne voit que l'oisiveté qui poudroie à l'horizon – chaumedû, du verbe chaumer, bien connu par les temps qui courent –, alors que le mois précédent, elle devait refuser du boulot car tout lui tombait dessus en même temps ? »

Vous n'y êtes point, amis Lecteurs dont on se demande ce qu'ils font devant leur ordi au lieu de célébrer tous les saints.

La chaume (oui, au féminin), ici (comptez sur ce blog pour s'autogéolocaliser), c'est le moment où les brebis, repues, ruminent et font la sieste (idem pour le berger ou la bergère, avec la rumination en option).

Mot appris ici, à l'occasion d'une conférence sur le loup, les brebis, les patous et les deux-pattes qui s'agitent autour.

 

Leçon de vocalubaire terminée, vous pouvez retourner à vos moutonsss !

Licence poétique

« Les feuilles mortes se ramassent à la pelle... »

 

Comme si ce n'était pas déjà assez fastidieux de les ramasser au râteau ;(

Foi de Parisienne provisoirement délocalisée extra-muros
et vite lassée des joies de la campagne.

11 octobre 2013

Mots de travers (6) « Gajeure »

Je fais remonter ce billet publié l'an dernier, car il est toujours d'actualité : la radio de service public française persiste à m'infliger des aigreurs d'oreille, cette fois lors d'un direct diffusé ce matin de chez nos voisins belges.

À propos des mots repoussoirs (« Bruxelles » produirait cet effet sur certains esprits), le chroniqueur cite Brassens évoquant un autre mot – que je vous laisse deviner ou vous remémorer –, dans Le Blason :

Honte à celui-là qui, par dépit, par gageure
Dota du même terme en son fiel venimeux,
Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure

Cet utile rappel de la chanson a le mérite supplémentaire de souligner la rime entre « gageure » et « injure ». L'ennui est que notre chroniqueur prononce « gageure » avec le son « eu » au lieu de « u », fichant la rime en l'air...

Ami belges, n'hésitez pas à nous apprendre le français, surtout quand nous allons l'écorcher chez vous.

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Revoici le billet du 3 juin 2012

Quand j'entends l'animatrice d'une de mes émissions de radio préférées prononcer trois fois de suite gajeure (donc pas d'erreur de distraction possible) le mot « gageure », alors qu'il se prononce gajure comme chacun pourrait le savoir, ça m'énerve. Idem quand c'est une traductrice qui en fait autant devant tout un parterre de collègues. Ça m'énerve et ça me chagrine, même si cette prononciation figure dans le dictionnaire, quoique avec la mention « critiqué ».

Sans doute parce que je me souviens d'avoir appris au CP que
« gageure » s'écrit
« gageure » et se prononce « gageure ».
Parce qu
'un g suivi d'un e, puis de a/o/u, se prononce j.
Les gens de mon entourage qui ont le certif, ou même pas, ne sont pas des professionnels de la langue écrite ou orale. Mais ils ne feraient pas cette erreur.

Comment ça, ça vous énerve qu'on s'énerve pour des trucs aussi insignifiants ?
Comment ça, « Et ta sure, elle bat l' burre ? » ?
Bande d'insolents.