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04 avril 2013

Le prix du petit-lait


« On ne traduit pas des mots, on traduit des idées. »


C'est assez évident pour beaucoup de traducteurs, mais ça ne fait pas de mal de le dire et de le redire. En l'occurrence, c'est Sylvestre Meininger, vice-président de l'ATAA, qui le rappelait récemment. C'était vendredi dernier, lors de la remise des prix du Sous-titrage et du Doublage, dont on peut consulter le palmarès sur le blog de l'association.

 

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D'où buvage de petit-lait et ronronnements de satisfaction.

 


Et en plus, lors de cette soirée, « gageure » a été prononcé « gageure ».

 


Oui, ce blog sait mettre en relief les événements importants.

24 mars 2013

Mise à prix

Un sous-titrage ou un doublage de qualité, ça a un prix.
Ou du moins, ça mérite d'en avoir un.

20 février 2013

Je traduis, tu traduis, ils traduisent ? (15) l'écran

Vous en avez assez, des pages FesseBeurk et de leurs infos superficielles, où l'expression se résume à « amifier/désamifier » ?
Parmi les blogs, rares sont ceux qui apaisent votre fringale de connaissances, et ce ne sont pas les galéjades de L'Autre Jour qui vont la rassasier ?
Quant à la presse, vous trouvez qu'elle ne vous sert le plus souvent qu'une apologie des fansubbers et autres pirates ?
Vous voulez du lourd, de l'approfondi, du documenté, du travaillé, de l'écrit ?
Sur votre sujet préféré, la traduction en général, et la traduction audiovisuelle en particulier ?

Bref, vous en rêviez, ils l'ont fait.

Qui ? Les quelques collègues de l'ATAA composant son comité de rédaction.

Quoi ? La revue L'Écran traduit

Quand ? Dès aujourd'hui (je triche à quelques heures près). Normal, on est mercredi, jour de sortie pour le ciné.

Où ? Sur vos écrans (d'ordi).

Comment ? À la sueur du front d'une poignée d'érudits passionnés, qui viennent de passer quelques nuits blanches à mettre du noir et de la couleur sur l'écran en question.

 

Belle vie à toi, jeune revue, et bravo à tes rédacteurs !

Ils ont dit « Faites tourner », alors, ne nous en privons pas :)

16 février 2013

Des livres et nous, Livreurs !

Les Livreurs, ce sont des gens qui lisent à haute voix et avec talent, pour nous, le public. Des nouvelles ou des extraits de livres, choisis sur des thèmes divers. Exemple, d'un remarquable à-propos le jour de la Saint-Valentin : l'amour. Sachant que comme le rappelle leur maître de cérémonie, le célèbre Félix Libris, les histoires d'icelui sont d'autant plus intéressantes qu'elles finissent mal.

Parmi les auteurs des pages succulentes que nous ont livrées les Livreurs l'autre jour, Diderot et le divin Marquis s'étaient invités, comme on pouvait s'y attendre. Pour l'occasion, ils étaient flanqués d'une certaine religieuse et d'une jeune mariée partie sur la bonne voie dans l'existence, car fort bien instruite par une mère avisée.

Quelques noms, plus contemporains, pour vous allécher rétrospectivement : Boileau-Narcejac, Desproges, Marguerite Duraille (alias Patrick Rambaud, avec son Mururoa mon amour). Et deux titres avec mention spéciale pour mon goût : « La Randonnée », dans Toutes blessent, la dernière tue, de Gilles Mazuir, éditions Bérénice, et
« Le Croissant », dans Le Chameau sauvage, de Philippe Jaenada (édition Julliard). Un croissant dans lequel, si je puis dire, les spectateurs ont dû être assez nombreux à se reconnaître.

Les auteurs de ces deux derniers textes avaient été bien inspirés d'être là en chair et en os***, car en cette occasion, leurs œuvres étaient doublement lues et prenaient un relief qui, même pour eux, devait être extraordinaire. En effet – et il s'agissait d'une première –, des interprètes en langue des signes étaient sur scène auprès des Livreurs. Elles donnaient leur version simultanée – voire anticipée, dans un cas – de la lecture, devant un parterre de sourds et d'entendants également écroulés de rire.

Car les histoires d'amour des Livreurs finissent mal, certes, mais ils les recueillent dans le plus beau répertoire de l'humour noir, et il en va de même pour les thèmes de leurs autres soirées (animaux, polar...). Leur interprétation ne fait que le noircir encore, évidemment. Alors, vous imaginez (non, il aurait fallu que vous le vissiez – oui, je fais vriller le couteau dans la plaie) ce que ça pouvait donner, avec leurs incroyables acolytes, Maud Colin et Sandrine Schwartz, les traduisant en LSF... Une LSF plus que jamais à la sauce « mime et pantomime ».

Vous l'aurez compris, rien d'éthéré dans ces joyeux cénacles, baptisés Bal à la page. « Bal », car on y danse ! Enfin, seulement si on veut. Les séances de lecture alternent avec des intermèdes où on se trémousse soit à sa guise, soit derrière un « coach » embauché spécialement pour montrer quelques pas faciles et remuants à un public de tous âges, qui est là pour s'a-mu-ser.

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L'idée de vous dandiner sur de pourtant fameux tubes des années 1980 ou autres vous révulse ? Pas grave,
les Livreurs ont aussi à leur programme des lectures sans danse. Vous aurez un aperçu de ces séances en assistant aux « master classes » que donne actuellement toutes les semaines (le célèbre)
Félix Libris
. Elles ont le mérite supplémentaire d'être gratuites. Les soirées payantes sont d'un prix modique. Rapport plaisir/prix imbattable.

 

Il est à remarquer qu'à part (le célèbre) Félix Libris, les Livreurs demeurent dans l'anonymat. En revanche, ils prennent soin de citer leurs sources en détail, traducteurs compris.

 

 

Vous me haïssez de vous avoir comme d'habitude fait louper un évènement que vous n'auriez raté pour rien au monde, si seulement je vous en avais informés trois jours plus tôt ? Si j'avais daigné vous faire part du Bal à la page avant la Saint-Valentin, et non après, avec ma sournoiserie habituelle, vous auriez envoyé dîner aux chandelles et bouquets de roses hors de prix par-dessus les moulins ? Confondants de mauvaise foi, vous ne méritez pas que je vous annonce le prochain Bal à la page. Soirée Oulipo. Je n'en dirai pas plus !

Soyez braves, ne déferlez pas en masse les prochaines fois, ou du moins, laissez-moi une place.

 

***Hé hé, j'avais tapé « en or ». Souhaitons-leur des ventes et des droits d'auteur à la hauteur du lapsus.

08 février 2013

Ah, les bonshommes !... (promo 2013, suite)

On en tient un !

Conçu, vêtu, bichonnu par Valentine, Violette, Nièces de Lor et Lor de leurs blanches mains — forcément.

2013-02-04 Lor Bonhommedejanvier (Small).jpg
                                                            © Lor

Classieux autant que chicos, hein ?! Bravo, les filles !

Commentaire de la maman (du bonhomme et des filles) :

J'envoie ma modeste contribution avec ce bonhomme réalisé en janvier avec mes nièces, mais que l'on peut sans doute appeler « feu », au vu des températures printanières que l'on a eues depuis...
Tu notes qu'il ne fait aucun compromis en termes d'élégance.

(...)

C'était difficile, de faire des bonhommes, ce jour là (avis que j'ai entendu chez différentes personnes) car la poudreuse était trop fraîche et s'effritait entre les doigts... je salue donc le mérite de tous les autres artistes en la matière. Personnellement, je suis rentrée gelée et j'ai eu l'onglée aux pieds et aux mains : un bonheur !

 

Merci, Lor ! Lor dit « feu », en raison d'un méchant redoux qui aurait été fatal à ce magnifique bohomme. Mais non, puisqu'il est ici, parmi nous... :)

 

Comment ça, « Blog faignant qui, non content de ne pas écrire de billets, emprunte sans vergogne les photos et textes des copains ! » ? Rappelons le principe de cette rubrique, à laquelle vous êtes vivement invités à contribuer ! Le réchauffement de la planète n'est pas une excuse valable pour y couper.

06 décembre 2012

C'est pas mignon, ça ?

Anti-chats, allez faire un tour sur le reste du blog.
Cette petite vidéo n'est pas pour vous.

 


On ne s'en lasse pas, hein ?
Merci, Émilie !!