31 mars 2012
Paroles d'hommes et de femmes du monde (1)
« Vi er halvmørkets arbeidere ; som oversettere gjemmer vi oss bak en annens tekst, vi bærer en maske, og vår største suksess består i å gjøre oss usynlige. Når leseren tror han leser en tekst skrevet direkte på mottakerspråket, har vi oppnådd det vi vil. Men dette medfører alt for ofte at ingen legger merke til oss. Mange er de som beklager at de ikke blir kreditert for sitt arbeid og føler at de rett og slett ikke eksisterer. Men likevel et vi uunnværlige. Hvordan få adgang til fremmed litteratur uten oss ? »
« Nous sommes des travailleurs de l’ombre ; en tant que traducteurs, nous nous effaçons derrière le texte d’un autre, nous avançons masqués, et notre plus grande réussite est de nous rendre invisibles. Nous avons pleinement atteint notre but quand le lecteur a le sentiment de lire un texte écrit directement dans la langue cible. Mais le corollaire de cette situation est que, trop souvent, nous passons inaperçus. Combien d’entre nous se lamentent parce qu’on oublie de les citer, combien ont le désagréable sentiment de ne compter pour rien ? Pourtant, notre rôle est essentiel ; sans nous, qui aurait accès aux littératures étrangères ? »
Ce blog était jusqu'à présent un peu trop franco-français. Il souhaite s'ouvrir dorénavant aux autres langues, qui seront toutes bienvenues ici, qu'elles soient étrangères ou régionales.
Vous parlez autre chose que le français ? Vous avez une phrase belle ou insolite à nous livrer, que vous l'ayez rencontrée au gré de vos lectures, traductions ou autres pérégrinations ou que vous en soyez l'auteur ? Elle concerne de près ou de loin la traduction, le langage, l'échange d'une culture à l'autre ?
Vous pouvez me l'envoyer pour que je la publie ici, accompagnée ou non de sa version française. Pas besoin d’être professionnel des langues étrangères, il suffit d’être homme ou femme « du monde » ! Je me débrouillerai pour reproduire toutes les graphies.
Le parrain de cette rubrique, celui grâce à qui elle est née, est un très estimé confrère, membre de l'ATLF. Il a trouvé ces quelques phrases, magnifiques et anonymes, sur un blog norvégien. Il les a copiées et traduites pour L’Autre Jour. Je lui en suis profondément reconnaissante. Takk, cher ami qui reste dans l'ombre.
19:15 Publié dans Hommes et femmes du monde | Commentaires (0) | Lien permanent
Je traduis, tu traduis, ils traduisent ? (3) Le dernier salon où l'on... où l'on quoi ?
Un salon professionnel, dans un secteur d’activité prestigieux, est censé attirer des exposants et des clients du monde entier. Celui-là se tient chaque année à Paris.
Il est donc tout à fait louable que ses organisateurs éditent une brochure bilingue français-anglais. Quelque chose me dit même qu’ils ont trouvé l'un des titres de section en anglais, puis qu’ils l'ont traduit en français, et non l'inverse.
Avec comme résultat, en haut d'une page où ne figure d'autre texte que les noms et qualités des organisateurs :
Belle réussite, n’est-il pas ? On est content pour eux !
00:47 Publié dans Je traduis, tu traduis... | Commentaires (0) | Lien permanent
27 mars 2012
Le traducteur traduit (2) « Simulation »
L'autre jour, lors d'une mémorable cérémonie que Cannes, Venise, Berlin + l'industrie de la paillette et du tapis rouge réunis nous envient déjà, l'assistance a entendu l'une des lauréates, Pascale Joseph, prononcer cette phrase non moins mémorable :
« Elle ne fait pas semblant de simuler ! »
Lecteurs intrigués, pour peu que vous ne soyez pas initiés à ce langage étrange – y compris pour la plupart des traducteurs —, vous comprendrez mieux de quoi il retourne en lisant ceci.
La raison d'être de la rigoureuse simulatrice de Pascale et son paradoxal comportement auront, dès lors, beaucoup moins de secrets pour vous.
Après cette lecture, vous aurez aussi une meilleure idée de la difficulté du métier d'auteur de sous-titrage, de même que des autres spécialités décrites sur le site de l'ATAA.
00:53 Publié dans Le traducteur traduit | Commentaires (0) | Lien permanent
23 mars 2012
Concise, la Mochlangue ?
Souvent, comme prétexte pour parler charabia, on nous avance que c'est plus court que le français. Sans aller chercher bien loin, on trouve des preuves du contraire. Que ce soit à l'oral ou à l'écrit, les substituts suivants ne sont pas plus concis que les termes corrects.
Substitut moche ? mode ? |
Mot/expression existant |
Mes commentaires |
Acronyme |
Sigle |
Un acronyme, en français, c’est un sigle qui se prononce comme un mot. Ex. de sigle : RATP. Ex. d'acronyme : Unesco. Pourquoi confondre les deux ? |
Black |
Noir |
Black c'est noir !! |
Buzz |
Bruit |
Ou pas mal d’autres possibilités, quoique moins concises. |
Définitivement |
Décidément |
|
En charge de |
Chargé de |
|
Évasion fiscale |
Fraude fiscale |
Ben oui, on peut truander sans faire changer son pognon de territoire. |
Fondamentaux (les) |
Bases, rudiments |
|
Formaliser |
Donner forme à |
|
Hot |
Chaud |
|
Initier |
Lancer |
|
Intervenir |
Survenir, avoir lieu |
Pourquoi utiliser « intervenir » dans le sens de « survenir » ? Entendu pas plus tôt qu’aujourd’hui : « La mort est intervenue… » On se croirait chez Pratchett. À force d’être moche, ça en devient surréaliste. |
Légende urbaine |
Légende (tout court), rumeur, faux bruit |
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ce qu’elle a encore d’urbain, à l'heure où Internet nous a transformés en village mondial ? |
Participer de |
Participer à |
Les deux ont un sens différent. Pourquoi employer l’un à la place de l’autre ? Ça participe peut-être d’un certain snobisme pseudo-intello. |
Sérieusement |
Gravement |
D’accord, c’est dans le dico. N’empêche. |
Solutionner |
Résoudre |
D’accord, c’est aussi dans le dico. N’empêche. Serait-ce parce que conjuguer un verbe du 3e groupe, c’est vraiment au-dessus des forces du locuteur de Mochlangue ? |
Sur |
À |
Je ne suis pas sur Paris, je suis à Paris. Je sais, j’ai de la surface, mais quand même. |
Switcher |
Changer |
|
My ass |
Zazie, sors de ce blog et retourne dans ton métro, s’il te plaît. On sait que tu as une solution tout aussi percutante à proposer. |
On observera que la plupart de ces mots ou expressions sont calqués ou directement copiés de l’anglais. Je les glane principalement à la radio ou à la télévision de service public. Ou, qui pis est, sous la plume de traducteurs. J’ajouterai sûrement d’autres exemples au fil du temps. Toi aussi, Lecteur, tu peux jouer à allonger la liste.
Je précise et j'avoue que je pratique la Mochlangue assez couramment !
22:45 Publié dans La chronique de Vocale Hubert, Mots de travers | Commentaires (8) | Lien permanent
Mobiles dires (5)
Ce Mobile dire vous est offert par l'heureuse conjonction de trois éléments :
- le téléphone mobile, mais ça, c'est un peu le principe de cette rubrique (rappel du principe),
- l'interopérabilité un début d'égalité des sexes et d'équitable répartition des tâches ménagères,
- l'avènement du surgelé.
Bref, l'autre jour, j'ai entendu monsieur appeler madame, via son portable et devant le rayon légumes d'une célèbre chaîne du froid, pour lui demander :
« C'est quoi, la différence
entre "oignons émincés" et "oignons en cubes" ? »
Avouez-le, vous avez vous aussi été témoin (acteur ?) de ces touchantes scènes matrimoniales, où les rôles sont toujours répartis de la même façon et la réplique assez similaire.
On peut remplacer à l'infini les deux variantes : « émincés » et « en cubes » par « spaghettis » et « tagliatelles », ou « gratton-laveur vert » et « gratton-laveur rouge », par exemple.
Les mauvaises langues prétendront que madame aurait meilleur temps* de faire les courses elle-même.
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*Digression :
J'ai été bien surprise d'apprendre, il n'y a pas si longtemps, que « meilleur temps », était du franc-comtois et non du français de... du français d'où ça, au fait ?
17:10 Publié dans Mobiles dires | Commentaires (0) | Lien permanent
À table !
Ou : les traducteurs ne s'alimentent pas que de dictionnaires et d'eau fraîche.
La très sympathique et efficace délégation Ile-de-France de la SFT organise une fois par mois à Paris une « Matinale » sur des sujets aussi variés qu'intéressants, touchant à divers aspects de la profession : retraite, traduction audovisuelle, correction, tout y passe. Ces séances ont lieu dans un bar le samedi matin et sont ouvertes à tous. Voici le communiqué de la prochaine, prévue demain :
Nous déjeunons chez nous ou à l’extérieur, seuls ou à plusieurs, sur le pouce ou au restaurant, devant l’écran. Nous grignotons, aimerions manger mieux, culpabilisons. Mais le temps nous manque, le rythme quotidien et les commandes à traiter ne nous laissent aucun répit.
Ariane Grumbach, diététicienne-nutritionniste et comme nous travailleur indépendant, nous décomplexera. Elle nous expliquera simplement comment intégrer nos repas à notre vie professionnelle et en tirer le meilleur parti, partout et en toute occasion. Pour nous aider à nous sentir bien dans notre corps, bien dans notre tête.
A. Grumbach traitera les trois grandes situations auxquelles nous sommes confrontés au quotidien. Et nous donnera des solutions concrètes pour les aborder :
- travailler et manger chez soi : sans stress, sans grignotage ;
- manger à l’extérieur, seul et vite : pour optimiser repas et déplacements ;
- manger au restaurant : ou comment réseauter sans effrayer notre ligne.
En avant-goût :
- http://www.arianegrumbach.com/ (site)
- http://ariane.blogspirit.com/ (blog)
La séance, interactive, inclura des questions-réponses pour être au plus près de nos préoccupations.
Quand ?
Samedi 24 mars à 10 h 01, et nous vous accueillerons dès 9 h 30.
Où ?
Au Café du Pont-Neuf
14, quai du Louvre - 75001 Paris
M° Pont-Neuf/RER Châtelet
Votre petit-déjeuner comprendra une boisson chaude, un verre de jus d'orange et une viennoiserie.
Un reçu de 9,00 € vous sera remis sur place.
La miette sur le clavier
Inscrivez-vous auprès de la delegation.idf-matinales@sft.fr d'ici le vendredi 23 mars 12 h. Nous pourrons mieux organiser la manifestation et vous remporterez peut-être notre livre du mois.
V'là mon travail, v'là mon dico
Une traduction à présenter ? Un outil papier préféré ? Apportez-les ! Une table leur sera réservée.
Adhérents ou pas à la SFT, traducteurs et interprètes en exercice ou étudiants, venez !
Au plaisir de vous retrouver ou rencontrer,
Votre équipe des Matinales-IDF
Préparez votre planning de formations 2012.
Avec le catalogue de la SFT : http://ow.ly/951C7 !
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Bon appétit !
07:57 | Commentaires (2) | Lien permanent
Mot appris (7) - Amok
« Amok », on pourrait croire que ça sonne inuit, non ? Eh bien, non. J’ai croisé ce mot à plusieurs reprises dans Les Racines du ciel, de Romain Gary, dont je vous ai déjà parlé ici et ailleurs, au risque de vous lasser.
Page 75 : « …il s’agit d’une espèce de fou, de misanthrope, qui s’est mis en tête de défendre les éléphants contre les chasseurs, et qui a, en quelque sorte, décidé de changer d’espèce, par dégoût de l’humanité. Un blanc qui est devenu amok par misanthropie, et qui est passé du côté des éléphants… »
Page 87 : « …un illuminé qui agissait seul, un homme qui était devenu "amok", ou si l’on préférait "rogue", comme cet éléphant qui s’écarte du troupeau à la suite d’une blessure inguérissable et devient particulièrement agressif et hargneux. »
En fait, j’apprends dans le Robert que l’amok est une « forme de folie homicide observée chez les Malais » (Bizarre, non ? Pourquoi une forme particulière chez les Malais ?) et qu’on désigne aussi par ce mot celui qui en est atteint.
06:09 Publié dans La chronique de Vocale Hubert, Mots appris | Commentaires (7) | Lien permanent
22 mars 2012
Le traducteur traduit (1) - « En bibli »
Ce billet débute un petit précis de traduction du langage du traducteur. En effet, même si son jargon reste plus limité (en fait, je n’ai pas beaucoup d'autres idées d'articles sur ce thème) et plus accessible que celui d'autres professions, il peut dérouter. En outre, le traducteur, maître en détection des implicites, en sème parfois dans son propre verbiage. Pure déformation professionnelle.
Exemple :
Après une brève absence, le traducteur rappelle un donneur d'ouvrage, qui l’a cherché en vain par mail (ou au téléphone, dans le cas où le traducteur est l’ultime spécimen de la profession à ne pas avoir de portable, c’est-à-dire moi).
Texte source :
« Ah, scuse-moi [oui, certains donneurs d’ouvrage et traducteurs se tutoient, surtout sur ce blog], j’étais en bibli. »
Implicite, que le donneur d’ouvrage est censé percevoir, avec lourd sentiment de culpabilité à la clé :
« …En bibli, et pas la petite municipale du coin, non, une spécialisée, à l’autre bout de la ville. Je faisais des recherches pointues pour vérifier une citation de Proust, utilisée avec un remarquable à-propos par le gourou du management auteur de ton bouquin, mais qui s’est révélée apocryphe une fois que j’ai tout relu la Pléiade/un terme inexistant, inventé par l’analphabète qui a réalisé la transcription de ton docu sur la version philippine tribale du base-ball/une formule chimique complexe à base d’oxygène et d’hydrogène, pour m’assurer du choix pertinent d’un ingrédient liquide entrant dans ton livre de recettes. »
Autre implicite culpabilisant :
« À force de consulter des bouquins, j’ai un torticolis et je n’ai plus les yeux en face des trous. »
Autre implicite, à la fois culpabilisant et auto-promoteur :
« Comme tu vois, je ne me contente pas d’une superficielle farfouille en Wikipadie pour surmonter les multiples difficultés posées par ton bouquin/ton docu. Je suis un(e) vrai(e) pro, moi. »
Autre implicite, simplement auto-promoteur :
« La plupart des collègues n’en feraient pas autant. Tu ignores ta chance et les contresens monstrueux auxquels tu échappes en faisant appel à mes services. »
Traduire :
« J’étais à la bibli (du coin), parce que ma came, c’est les livres. J’en ai un besoin vital non seulement pour le boulot, mais aussi pour moi. J’en profite pour emprunter également CD et DVD. Et très accessoirement, je dévalisais les commerces de bouche de mon quartier, parce qu’il faut bien renouveler sa force de travail et que j’ai pas de cantine, moa. »
Chers Collègues, sans dévoiler tous nos infâmes secrets ni nous griller auprès de ceux qui nous nourrissent, n’hésitez pas à déposer ici quelques autres exemples de langage typiquement traducteur.
Avec leur traduction, bien sûr.
19:43 Publié dans Le traducteur traduit | Commentaires (0) | Lien permanent
19 mars 2012
Mots appris (6) - Agelaste
« Agelaste », c’est un mot de Rabelais désignant quelqu’un qui ne sait pas rire.
De Rabelais, j’avais bien retenu « rataconniculer », mais pas « agelaste ». Est-ce « agelaste » ou « agélaste » ? Où se trouve-t-il dans l'œuvre ? Sais pas. Il faudrait que je farfouille. Si un Lecteur peut nous renseigner, merci à lui ! J'espère que ce n'est pas une fausseté de plus en circulation sur le Net, qui attribue tout et n'importe quoi aux grands auteurs, et notamment des citations apocryphes, sans indiquer la source exacte, bien entendu.*
Je viens d’apprendre « agelaste » grâce à de jeunes comédiens qui font des lectures au bistrot du coin. Cette fois, le sujet était casse-gueule : le rire. Il s’en sont très bien sortis, avec le soutien actif de Charlie Chaplin et de Boby Lapointe, entre autres comparses.
Sont chouettes, ces soirées lectures, qui ne coûtent qu'une conso et quelques pièces (ou plus si grande affinité). J’y avais entendu des passages joliment interprétés du magnifique Soie, d’Alessandro Baricco (Gallimard, traduit de l'italien par Françoise Brun). La quatrième saison s'achève bientôt, mais je parie qu'il y en aura une cinquième (et plus si...).
Je sais, Multitudes de Lecteurs, vous êtes disséminés dans l’immensité intergalactique et la Pelouse, c’est pas la porte à côté. Pas d'excuse : un coup de téléportation devrait suffire à vous faire débarquer un lundi soir, là.
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* Digression
C'est ainsi qu'on trouve, dans les livres qu'on traduit, de profondes pensées attribuées à Bouddha, Montaigne ou Gandhi, par exemple. En cherchant, on s'aperçoit qu'elles ont été pondues par un obscur gourou (généralement états-unien et contemporain - dans les cas limite, l'auteur du livre en question lui-même). Mais en exergue, son nom ferait quand même moins chic que celui de Bouddha, Montaigne ou Gandhi.
Un peu plus tard...
Tiens, j'en ai encore croisé deux en moins de 10 minutes. Je sens que j'aurai bientôt une compilation suffisante pour consacrer un billet aux citations faussement attribuées.
18 mars 2012
Les hammeçonneurs sont des comiques...
...qui s'ignorent.
L'autre jour, j'ai reçu ce qui suit. Je précise que je suis abonnée AOL et que le message provenait d'une adresse du genre service.alertes.bidon avec extension @gmail. J'ai préservé l'orthographe (les expéditeurs, moins, surtout sur la fin - Faut dire, ces garnements doivent faire ça tard le soir à l'insu de leurs parents au lieu d'aller se coucher, alors ils peuvent bien avoir un petit coup de barre.).
« Cher Membre
En raison des congestions au niveau des utilisateurs des adresses de messagerie. L'équipe Windows Maintenance procède à la suppression de toutes les adresses de messagerie AOL inutilisées pour créer plus d'espace pour les nouvelles adresses. Pour éviter que votre adresse de messagerie fasse partie de la suppression et pour quel soit pirater car nous luttons contre la piraterie de notre clientèles, vous devrez mettre à jour les informations ci-dessous afin de pouvoir répertorier votre adresse de messagerie et pour votre sécurité. Pour se faire, vous devez cliquer sur répondre en retour à ce message, puis vous remplissez les informations ci-dessous. Et surtout ne tenez pas conte du mail car ses la même maison maire. »
Suivait un questionnaire avec demande du mot de passe incorporé, bien entendu. Et cette mention : « NB: Tout refus de coopération sous un délai de 72h verra la suppression systématique de votre adresse de messagerie pour des raisons de sécurité. »
Allez, au pieu, les mômes ! Fini de jouer, y a école demain.
Si toi aussi, Lecteur, tu as de jolis spécimens de phishing, tu peux les copier-coller ici !
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