18 mars 2012
Les hammeçonneurs sont des comiques...
...qui s'ignorent.
L'autre jour, j'ai reçu ce qui suit. Je précise que je suis abonnée AOL et que le message provenait d'une adresse du genre service.alertes.bidon avec extension @gmail. J'ai préservé l'orthographe (les expéditeurs, moins, surtout sur la fin - Faut dire, ces garnements doivent faire ça tard le soir à l'insu de leurs parents au lieu d'aller se coucher, alors ils peuvent bien avoir un petit coup de barre.).
« Cher Membre
En raison des congestions au niveau des utilisateurs des adresses de messagerie. L'équipe Windows Maintenance procède à la suppression de toutes les adresses de messagerie AOL inutilisées pour créer plus d'espace pour les nouvelles adresses. Pour éviter que votre adresse de messagerie fasse partie de la suppression et pour quel soit pirater car nous luttons contre la piraterie de notre clientèles, vous devrez mettre à jour les informations ci-dessous afin de pouvoir répertorier votre adresse de messagerie et pour votre sécurité. Pour se faire, vous devez cliquer sur répondre en retour à ce message, puis vous remplissez les informations ci-dessous. Et surtout ne tenez pas conte du mail car ses la même maison maire. »
Suivait un questionnaire avec demande du mot de passe incorporé, bien entendu. Et cette mention : « NB: Tout refus de coopération sous un délai de 72h verra la suppression systématique de votre adresse de messagerie pour des raisons de sécurité. »
Allez, au pieu, les mômes ! Fini de jouer, y a école demain.
Si toi aussi, Lecteur, tu as de jolis spécimens de phishing, tu peux les copier-coller ici !
10:45 | Commentaires (4) | Lien permanent
Commentaires
Les grands esprits (c'est nous, ça !) se rencontrent : j'ai dans mes brouillons un billet de "conseils de rédaction" (on va dire ça comme ça) à destination des spammeurs, phisheurs et autres scam 419-eurs. :-)
Entre Windows, AOL et l'expéditeurs gmail, c'est d'une cohérence, tout ça !
Écrit par : Les piles | 20 mars 2012
Argh ! Ton commentaire m'inspire une brève (ben oui, on va pas se fatiguer plus que ça) réflexion : ne crois-tu pas que nous (les grands esprits) nous soyons laissé hammeçonner par les phisheurs, spammeurs et autres pourrielisseurs ? Peut-être que, non contents de nous prendre pour des e-poubelles - ou des e-cons, qui pis est - ce qu'ils veulent, maintenant, c'est qu'on parle d'eux ?
Quitte à nous abreuver pour cela d'incohérences, comme tu dis, et d'orthographe phonétique ? Ou, tant qu'ils y sont, à nous écrire pour nous menacer de suspendre notre abonnement au vijagra si nous ne leur envoyons pas dare-dare notre code bancaire ? Argh.
Merci, Piles inspirées. J'attends tes conseils de rédaction avec impatience, car ils auront sûrement leur utilité aussi pour les non-spcammeurs !
PS : si toi ou d'autres collègues blogueurs veulent se dévouer pour publier un autre billet, sur le thème des arnaques à la traduction, il sera bienvenu. Et s'ils citent des exemples, cela nous offrira de jolis morceaux de charabia dans le texte.
En effet, depuis quelque temps, les traducteurs reçoivent de plus que suspectes - litote - propositions de traduction pour de prétendues ONG, sur de touchants sujets humanitaires. Avec à la clé des magouilles encore plus suspectes de la part du soi-disant donneur d'ordre pour se faire rembourser des sommes faussement avancées au traducteur. Collègues inexpérimentés, naïfs et prêts à n'écouter que votre coeur d'or, méfiez-vous...
Écrit par : L'Autre Jour | 20 mars 2012
Oui, c'est vrai, j'en ai vu passer quelques uns visiblement "ciblés traduction" il n'y a pas très longtemps. Il y a aussi les faux clients qui cherchent un interprète-guide pour leur soi-disant séjour de luxe à Paris. Bref...
Écrit par : Les piles | 20 mars 2012
C'est vrai, il y a ceux-là, aussi. Ceux qui vous racontent que bobonne a besoin de vous et de vos compétences linguistiques pour faire les courses dans les grands magasins. Malhonnêtes et machos, en plus :)
Et ceux qui vous proposent de servir d'interprète pour des séances de photo de mode ! Ça fait déjà une belle collection de spécimens, tiens. Sans compter les réactions gratinées d'une minorité de collègues prêts-à-plumer qui ne vous croient pas, quand vous leur expliquez que ce sont des arnaques.
Écrit par : L'Autre Jour | 20 mars 2012
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