19 octobre 2011
Mots de travers (1) Chafouin
L'usage de la langue évolue parfois en eaux glauques troubles...
L'autre jour (en fait, en deux occasions en l'espace de quelque temps), j'ai entendu à la radio employer l'adjectif « chafouin » dans le sens erroné de « chiffonné*** ».
Exemple : « Vous m'avez l'air chafouin, aujourd'hui. Ça ne va pas ? »
NB : Cette rubrique ne vous fera pas l'insulte de vous présumer incapables d'ouvrir le dictionnaire pour vérifier le sens du Mot de travers, au cas où vous l'ignoreriez.
*** Ma dilexquie naturelle m'a d'abord fait écrire « chiffonéné », ce qui n'est pas mal non plus, comme mot(-valise) de travers. Et comme lapsus révélateur dont on se demande bien quoi :)
14:56 Publié dans La chronique de Vocale Hubert, Mots de travers | Commentaires (0) | Lien permanent
18 octobre 2011
Je traduis, tu traduis... Ils traduisent ? (1) Le langage du corps
Amalfi - Duomo
Intéressant, non, pour le fond et pour la reformulation, notamment en anglais, très elliptique ?
10:40 Publié dans Je traduis, tu traduis... | Commentaires (0) | Lien permanent
14 octobre 2011
À travers mots (1) La JMT
Jamais le Matin Tôt ?
Jeune Motard Tardif (un genre de pendant post-moderne du vieux motard que jamais) ?
Non, la JMT, c'est la Journée mondiale de la traduction. À noter qu'il y en a plusieurs dans l'année avec un maximum de 366 pour le traducteur laborieux et bissextile (voire 732 s'il met les bouchées doubles), en fonction de la date choisie d'un pays à l'autre pour célébrer notre profession.
Celle dont je vous parle aura lieu à Paris dans le XIIIe arrondissement le 9 décembre 2011. Au programme, entre autres, dictée de l'excellent Jean-Pierre Colignon. Et tables rondes réunissant différentes associations de traducteurs ou interprètes. En effet, elles sont plusieurs, mais elles savent l'intérêt d'oeuvrer en coopération !
Plus de détails dans ce communiqué de la Société française des traducteurs (SFT), qui organise la manifestation : JMT2011-1ercommuniqué.pdf
16:29 Publié dans À travers mots | Commentaires (0) | Lien permanent
À tire-d'oeil (2) - Swieykowski
L'autre jour, j'ai fait la connaissance d'un peintre méconnu, voire pas connu du tout, Alfred Swieykowski. Pour encore deux semaines dans un endroit très agréable, haut lieu de l'histoire de l'art et facile d'accès pour les Franciliens habituels ou de passage : la maison Fournaise, à Chatou.
Dommage, pas trouvé d'image de mes tableaux préférés de cet artiste post-impressionniste. Des bleus et des verts extraordinaires. Paris et la Seine comme on rêverait de les voir en vrai. Les petits dessins des visiteurs dans le livre d'or méritent le coup d'œil, eux aussi. On peut ensuite faire une balade le long du fleuve, sur la trace des peintres qui fréquentèrent en leur temps la maison Fournaise. Bonne visite !
16:10 Publié dans Expos, Vadrouilles extra-Périf | Commentaires (0) | Lien permanent
11 octobre 2011
À tire-d'oeil (1) - Paluches dans le métro
L'autre jour, vu dans le métro parisien deux affiches de film contiguës pour deux sorties dans la semaine.
Dream House (affiche entière) et Apollo 18 (détail).
Ces mains aux doigts écartelés, ces globes vitreux...
Frappant, non ?
Non ?
Je vous assure, les deux côte à côte au détour d'un couloir de métro, ça faisait bizarre. Dommage, pas assez de recul pour prendre les deux affiches ensemble. J'essaierai de faire plus impressionnant la prochaine fois !
Quelques (autres) jours plus tard...
Après les couloirs du métro, voilà que les Paluches de l'Horreur s'attaquent aux cul-de-bus !
(Oui, ça s'appelle « cul-de-bus ».)
4 doigts seulement, mais toujours plus terrifiant !!
Chez Disney pour Alohouine. À partir de 3 ans.
20:18 Publié dans Vadrouilles intra-Périf | Commentaires (0) | Lien permanent
28 septembre 2011
Mobiles dires (1)
L'autre jour, des bribes de conversation sur téléphone mobile, captées au vol dans un lieu public, m'ont une fois de plus fait dresser l'oreille (rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que le traducteur est une sorte de chien en éponge, qui absorbe avec intérêt toute forme de langage).
Souvent, ces bribes se limitent à l'inévitable « téoula ? ». Souvent aussi, elles dépassent ce stade d'indiscrétion : secrets professionnels, promesses torrides, scène de plaquage en règle, tout y passe. Cette fois-là, la pudeur n'était cependant pas absente du discours et le cadre prêtait certes à la confidence.
C'était à un moment de légère affluence (dimanche soir, fin août) sur un quai d'une grande gare (celle de Lyon, qui se trouve à Paris exprès pour embrouiller les étrangers). Un jeune type en baggy disait à haute voix dans son portable, sans se soucier que cinquante personnes l'entendent :
« J'te rappelle, j'perds mon froc ! »
Si tu as des bribes mobiles du même acabit, Lecteur, je suis preneuse.
20:34 Publié dans Mobiles dires | Commentaires (0) | Lien permanent