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27 décembre 2011

Ah, les bonshommes !...

...Tous les mêmes ?

 

Non. Il n’y en a jamais deux semblables, ils ont tous une expression, une personnalité différentes.

Ayons une pensée pour eux en ce décembre (presque) torride.

 

 

 

Bonhomme neige Autriche (Small).JPG

Bonhomme neige Buttes (Small).JPG

Bonhomme neige Belleville (Small).JPG

Bonhomme Ile St Louis 1 (Small).JPG
Une pensée aussi pour leurs auteurs, artistes anonymes, qui signent rarement leurs éphémères golems blancs. (En l'occurrence, ça m'arrange, cette absence de ©.)

 

Lecteur, Lectrice qui guettais le billet bassement sexiste, tu es feinté(e).

Non ? Ah pardon, j’oubliais la règle d’or du traducteur, qui doit être extensible au blogueur : ne jamais surestimer l'imbécillité sous-estimer l'intelligence du lecteur.

Tu peux m'envoyer tes propres photos de bonshommes/bonnes femmes de neige. Je les publierai ici, si l’informatique le permet. Même le 15 août. Promis, ce blog sera climatisé pour eux. Ça me laisse quelques mois pour faire sponsoriser L’Autre Jour par Cappptain Igloooo ou Vivvvagelbiensûr.

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6-1-2012. Vous avez vu, mon appel a été entendu !! Les Piles m'ont même envoyé une photo recadrée du Bonhomme-Seau rouge, qui inaugure ainsi la série, longue j'espère, des Bonshommes-de-neige-invités. Y plus qu'à guetter le matériau de base... Mais les Bonshommes de sable sont bienvenus aussi. Et, dans ce blog anti-sexiste, les Bonnesfemmes de neige et de sable, évidemment.

 Bonhomme Anne-Lise DSCN5519 (Small).jpg

 

Mots appris (5) - Bonnacon et Méquelcon

Michel Pastoureau est un historien qui écrit des bouquins et articles passionnants sur la couleur, sujet multifacettique dont je me repais à la moindre occasion, comme lors de cette expo, par exemple**. Ou comme lors de la Journée de Printemps de l'association Atlas, dont l'édition 2009 s'intitulait Traduire la couleur.

Également spécialiste de l’histoire des animaux, Michel Pastoureau vient de sortir un livre dans ce second domaine, que je parie aussi bigarré que l’autre :

Bestiaires du Moyen Âge
Ed. Seuil

Dans le Monde du 16 décembre dernier, un article de Harry Bellet présentait le livre et en citait un extrait. C’est ainsi que j’ai appris l’existence du bonnacon, qui… Nan nan nan, je ne vous en dirai pas plus. Sachez juste que son système de défense met en joie mes 3 ans et demi d’âge mental.

Ce mot récemment appris m’offre un prétexte en or pour en introduire un autre, de ma propre invention et que je n’osais vous présenter, m’étant gardée jusqu’ici des billets de trop mauvaise humeur. N’empêche, il m’arrive trop souvent de le prononcer mentalement pour que je continue à le passer sous silence. Oui, je l’avoue, quand je me promène dans la virtuellosphère et que j'y lis certains propos, je profère de manière assez récurrente (mais très étroitement ciblée sur quelques individus, rassurez-vous) le mot « méquelcon », en étouffant un point d’exclamation. Ça doit vouloir dire que, quoique rare, il existe, le méquelcon. Tout comme le bonnacon. Avec un mode d’expression assez proche, à la réflexion.

Tu as raison, Lecteur sans qui ce billet resterait incomplet. En pleine trêve des pâtissiers, l'acidité, c'est décalé. Et tu fais bien d'observer aussi qu'on est forcément, à un moment ou à un autre, l'animal mythique de quelqu'un.

 

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**Je m'en serais bien gavée il y a une dizaine d'années, quand un éditeur me proposa la traduction d'un passionnant livre sur la couleur, dans toutes ses dimensions : scientifique, philosophique, artistique, historique... Pour 2 000 francs (environ 300 euros). « Offre » (pour qui ?) que je déclinai, la mort dans l'âme. Il y en avait au minimum pour 3 mois de travail à plein temps. Mon interlocuteur me confia qu'habituellement, la maison qu'il représentait passait plutôt ce genre de commandes auprès d'universitaires.

26 décembre 2011

Portraits au travail

J’ai au moins deux Mères Noël. Car en vrai, comme les Pères Noël, elles sont plusieurs. J’espère ne rien vous apprendre ou que, du moins, cette révélation ne fera pas s’écrouler votre univers innocent.

L’une de mes Mères Noël vient de m’offrir – pour Noël – un curieux objet. L’expérience aidant, je l’ai sur-le-champ identifié comme « livre ». En l’occurrence, édité par un Tigre, ce qui me fournissait un indice supplémentaire. Mais je ne fréquentais pas ledit Tigre d'assez près pour en subodorer davantage. Voici la chose :

Hélène Briscoe

Les directeurs
Les ouvriers
Et les belles sténographes

Portraits au travail (1)

Ed. Le Tigre, donc
2010

Il s’agit de retranscriptions en langage parlé d'entretiens avec des professionnels qui racontent leur métier. Par pur hasard, un traducteur chinois fait partie de cette bande hétéroclite. Extrait, livré à peu près tel que dans le livre :

« On peut pas […] avoir du plaisir
en regardant les autres être ignorants. »

Tiens, c’est peut-être pour ça que je fais ce boulot.

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Avec le livre, Mère Noël a glissé une carte, qui dit : « Les choses vraiment intéressantes sont celles qui n’ont pas d’intérêt. » Un résumé de ce blog qui, après ça, n’a plus qu’à fermer boutique !

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Merci, Mère Noël !

25 décembre 2011

À tire-d'oeil (7) - Bol d'oies

25 décembre, après-midi bien entamé.

Copie de DSCN5019 (Small).JPG
Estimez-vous chanceuses, les filles.

DSCN5021 (Small).JPG
Vous l’ignorez, mais vous avez échappé au pire,
grâce à votre qualité de poules de luxe d'oies relativement sauvages.

DSCN5020 (Small).JPG
Vous pouvez continuer à vivre sur un grand pied.

Non, je n’intitulerai pas ce billet « Les oies du capital »
sous prétexte qu'on est dans une banlieue chic.
Ni « Tabernache ! », trop facile.

À Madrid, les traducteurs font leur cinéma

Du 13 au 25 janvier 2012, à Madrid, un cycle de cinéma sur les traducteurs au cinéma, avec des projections des films suivants :

 
- La femme aux cinq éléphants
- Tradurre
- Traduire
- Die Flüsterer
- La traductrice
- Children of a Lesser God
- The Interpreter

Plus de détails ici, pour ceux qui parlent espagnol.

Pour ceux qui ne parlent pas espagnol ou qui trouvent que Madrid, c’est pas la Puerta del Sol à côté, un joker : les apparitions de traducteurs et interprètes au ciné sont l’un des thèmes de prédilection d’un blog (mon chouchou) qu’il n’est plus besoin de présenter aux professionnels de la profession, celui des Piles intermédiaires. Consultez la rubrique baptisée ImpÉcr, avec une bonne grosse touche (en haut à droite sur le clavier) d'à-propos.

Grand N'importe Nawak (2) - Comment reconnaître un Chef

Je me trompe ou, traditionnellement, le Chef était celui qui portait la plus belle coiffe, avec les plumes les plus grandes et les plus multicolores ?

Époque révolue. Par les temps qui courent (= Noël – rappel pour les décidément distraits), le Chef s'identifie au fait qu'il ne porte pas de couvre-Chef.

Il est, en effet, le seul à ne pas être affublé d'un seyant bonnet rouge à bordure de fourrure (ah ah, lapsus, j'avais tapé « fourrire » !). Et ce, dans les commerces, les offices de tourisme, partout.

Camarades petites mains coiffées, courage, tenez bon, vous avez mon soutien dans cette passe difficile.

Mon copain préféré.JPG

Bonnet bleu, pas de Chef.
Mon copain d'hiver préféré
est complètement déplacé
dans ce billet.

24 décembre 2011

Joyeux Noël !

Lecteur, si tu passes ici en cette fin d'après-midi de samedi alors que nous nous trouvons dans le même fuseau horaire, c'est que tu es distrait.

À cette heure, tu devrais être en train d'infliger d'indignes traitements à une dinde, et d'encore plus indignes à des marrons.


Joyeux Noël !

 

19 décembre 2011

À tire-d'oreille (2) - Hommage à Vaclav Havel

Nourriture radiophonique de ce matin via France Inter, une petite phrase qui m'a bien plu :

Interviewé par Pascale Clark, André Glucksmann rend hommage à Vaclav Havel, qui vient de mourir. La journaliste demande si, en devenant président de la République, Havel ne s'était pas coulé dans un moule officiel (je ne sais plus comment elle a formulé cela, ce sont mes mots à moi). Glucksmann dément et cite cette phrase de Havel :

« Un intellectuel, c'est quelqu'un qui n'est jamais à sa place. »

18 décembre 2011

Vous traduisez en musique ?

Personnellement, je n'y arrive pas car pour moi, traduire revient à composer une sorte de musique et je ne pourrais pas faire les deux à la fois. Mais peut-être certains musiciens composent-ils en musique (s'il en passe dans le coin, je serais curieuse qu'ils témoignent) ! Je connais une consoeur qui travaille avec la télé allumée en permanence. Elle n'est sûrement pas la seule.

Accro à la radio, je l'écoute à peu près tout le temps où je ne traduis pas, comme je le disais dans un autre billet de ce jour. Car de même que ma consoeur téléphage, le silence m'est pénible et j'ai besoin de parole plus que de musique.

Et vous ? Vous traduisez / dirigez des projets informatiques / établissez des payes / sillonnez Paris et sa banlieue pour aller voir vos clients en musique ? En radio ? En gazouillis ? En perceuse du voisin et bulldozer du chantier d'en face ? En rien du tout ?

 

J'ai déjà une réponse (aussi prestigieuse qu'involontaire), celle de Pierre Assouline, dans Vies de Job (Gallimard, p. 469-470) :

« Impensable d'écrire en écoutant de la musique. Celle du texte en serait aussitôt offusquée, elle manifesterait en force ; s'ensuivrait une cacophonie qui rendrait l'écriture inaudible. »

En revanche, la musique l'« accompagne dans les pauses et respirations » de son ouvrage, écrit-il un peu plus loin.

À tire-d'oeil (6) - On n'est jamais trop bien gardé

Mur Baillon.JPG