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11 décembre 2011

Mots appris (4) - hiérosolymitain

Lorsque j’ai lu l’adjectif « hiérosolymitain » sous la plume de Pierre Assouline, dans son livre Vies de Job (Gallimard), un carambolage neurono-dyslexico-étymologesque m’a fait sur-le-champ visualiser un tournesol portant des gants sans doigts.

Si tu farfouilles un peu, Lecteur curieux - ou sinon on se demande vraiment ce que tu fais ici -, tu admettras que l’idée de soleil (couchant, en l’occurrence, et non affublé de mitaines) était bel et bien contenue dans l’origine de ce mot.

[Ici, je laisse exprès un paragraphe manquant, que tu complèteras de toi-même pour rendre un semblant de logique à mon discours, Lecteur, quand tu auras trouvé le sens de « hiérosolymitain ». Mais je parie que tu le connaissais déjà ou que tu l’as deviné.]

Car on voyage, dans ce roman (il y a marqué « roman » sur la couverture), à la suite de son auteur. Du Levant au couchant, du nord au sud, en toutes époques et surtout en son histoire et en sa personnalité, du moins pour ce qu’il nous en livre à travers sa quête de Job, qu’il voit partout. Plus jamais je ne considérerai du même oeil ou de la même oreille Bartleby, Joni Mitchell ou les papiers à cigarette, entre autres.

Je vous citerais bien le bouquin en entier. Mais ça ne se fait pas et ce serait d’autant plus malhonnête que je n’ai pas les références pour l’avoir compris en totalité. Sachez que les traducteurs y sont à plusieurs reprises évoqués, et en bien, comme souvent dans les écrits de Pierre Assouline. Mais même ces passages, je vous les laisse découvrir.

Je reprendrai juste un extrait, où l’auteur cite lui-même une autre œuvre. Et où on en revient au soleil, malgré tout :

« Yossel Rakover s'adresse à Dieu est une énigme. Imaginez un texte d’une quinzaine de pages à peine, venu d’on ne sait où, signé d’un certain Zvi Kolitz, publié pour la première fois le 25 septembre 1946 dans le Yiddishe Zeitung de Buenos Aires à l’occasion du jour du Grand Pardon, qui s’avance précédé d’une épigraphe trouvée sur le mur d’une cave de Cologne où des juifs avaient passé toute la guerre : "Je crois au soleil, même s’il ne brille pas. Je crois à l’amour, même si je ne le connais pas. Je crois en Dieu, même s’il se tait." » (Le texte français est la traduction de Léa Marcou, éditions Calmann-Lévy.)

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07 décembre 2011

Marie, mon ciel ! (4)

Il est bien, le thème du ciel. Il est inépuisable. Ou alors, le jour où il sera épuisé, nous aurons du souci à nous faire. Hop, le ciel du jour :

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La téléportation, c'est bien aussi - 2

Râler, c'est un des plaisirs de la vie. Mais râler sur son blog, même s'il rassemble une audience phénoménale comme celui-ci, c'est un plaisir stérile. Si râle il y a (ou couinement, en l'occurrence), il faut faire en sorte qu'il y ait aussi ronronnement de satisfaction à la clé, me suis-je dit. Bref, que je fasse mon possible, à ma modeste mesure, pour que le schmilblick avance. Sinon, ÇA SERT À RIEN.

Râle, donc :

Les Parisiens et autres aventuriers du métropolitain auront peut-être remarqué que depuis quelque temps, il vaut mieux être sourd quand on emprunte la ligne 2. Sinon, on risque de le devenir à brève échéance. En effet, les rames, quand elles entrent en station, produisent un crissement infernal, au point qu'on doit se boucher les oreilles si on tient à ses tympans. Et qu'on souhaite aux responsables de l'installation de ce matos de rester ficelés une journée entière sur le quai de la station Jaurès, pour qu'ils en profitent aussi.

J'ai grosso modo écrit ce qui précède à Ma'ame RATP, y compris le passage sur le châtiment mérité des transperceurs de tympans.

Ronronnement de satisfaction :

Car oui, quand on lui écrit, Ma'ame RATP répond, et dans de brefs délais. Non pas que je passe ma vie à la submerger de réclamations. Mais elle l'avait déjà fait quand je m'étonnai, il y a quelques années, de devoir systématiquement attendre un temps fou le soir sur un quai bondé de cette même ligne. Elle m'avait aimablement indiqué qu'elle était bien consciente du changement de mode de vie et d'horaires des Franciliens et qu'elle allait aussi vite que possible augmenter le nombre de rames en soirée, entre Dauphine et Nation. Ce qu'elle fit. Je ne dis pas que mon mail y était pour quelque chose. Juste qu'on peut écrire à une institution et recevoir une réponse.

Bref, cette fois-ci, Ma'ame RATP m'a expliqué ceci, qui vous intéressera peut-être si, comme moi, vous rôdez le long du métro aérien après avoir oublié vos boules Quiès à la maison. Je résume :

« Les crissements, particulièrement en fin de freinage, sont liés au frottement des organes de freins sur les roues. Le matériau utilisé en remplacement du bois qui équipait les anciennes rames est en cause. Ce changement a été rendu nécessaire par l’évolution des normes en matière de décélération maximale en cas de freinage d’urgence.

Les différents intervenants travaillent activement sur ce phénomène. Les recherches portant sur la mise en place d'un nouveau matériau de friction sur les équipements de freinage semblent aboutir. Les essais doivent respecter un cahier des charges environnemental (bruit, poussière, constituants ...) et, également, garantir sans concession la sécurité nécessaire (performances de freinage). A ce titre l'équipement de l'ensemble du parc de matériel roulant ne pourra être effectif au mieux qu'en début d'année 2012 après une période d'essai significative. A noter que si cette solution venait à porter totalement satisfaction, toutes les rames des lignes 2, 5 et, dans le futur, la ligne 9 en seraient équipées. »

Vous voilà informés, comme moi. Nos oreilles vont continuer à souffrir, mais au moins, on sait pourquoi et on peut espérer que ce n'est plus pour longtemps. N'empêche, « ils » auraient pu anticiper l'évolution des normes et faire leurs essais ailleurs que sur nos oreilles, non ?  

La téléportation, c'est bien aussi - 1

L’autre jour, j’ai pris les nouveaux trains de la ligne Paris Nord – Luzarches. Rhôôô, sont joliiiiis !!

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Avec leur lumière bleue sous les sièges.

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 Magique.

 
Espérons que les [ici, injures choisies] ne s’empresseront pas de mettre leurs sales pompes sur les sièges sans poser d’abord un journal dessus, de les lacérer, de les tagger, de cracher dessus ou autour, etc.

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