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07 décembre 2011

La téléportation, c'est bien aussi - 2

Râler, c'est un des plaisirs de la vie. Mais râler sur son blog, même s'il rassemble une audience phénoménale comme celui-ci, c'est un plaisir stérile. Si râle il y a (ou couinement, en l'occurrence), il faut faire en sorte qu'il y ait aussi ronronnement de satisfaction à la clé, me suis-je dit. Bref, que je fasse mon possible, à ma modeste mesure, pour que le schmilblick avance. Sinon, ÇA SERT À RIEN.

Râle, donc :

Les Parisiens et autres aventuriers du métropolitain auront peut-être remarqué que depuis quelque temps, il vaut mieux être sourd quand on emprunte la ligne 2. Sinon, on risque de le devenir à brève échéance. En effet, les rames, quand elles entrent en station, produisent un crissement infernal, au point qu'on doit se boucher les oreilles si on tient à ses tympans. Et qu'on souhaite aux responsables de l'installation de ce matos de rester ficelés une journée entière sur le quai de la station Jaurès, pour qu'ils en profitent aussi.

J'ai grosso modo écrit ce qui précède à Ma'ame RATP, y compris le passage sur le châtiment mérité des transperceurs de tympans.

Ronronnement de satisfaction :

Car oui, quand on lui écrit, Ma'ame RATP répond, et dans de brefs délais. Non pas que je passe ma vie à la submerger de réclamations. Mais elle l'avait déjà fait quand je m'étonnai, il y a quelques années, de devoir systématiquement attendre un temps fou le soir sur un quai bondé de cette même ligne. Elle m'avait aimablement indiqué qu'elle était bien consciente du changement de mode de vie et d'horaires des Franciliens et qu'elle allait aussi vite que possible augmenter le nombre de rames en soirée, entre Dauphine et Nation. Ce qu'elle fit. Je ne dis pas que mon mail y était pour quelque chose. Juste qu'on peut écrire à une institution et recevoir une réponse.

Bref, cette fois-ci, Ma'ame RATP m'a expliqué ceci, qui vous intéressera peut-être si, comme moi, vous rôdez le long du métro aérien après avoir oublié vos boules Quiès à la maison. Je résume :

« Les crissements, particulièrement en fin de freinage, sont liés au frottement des organes de freins sur les roues. Le matériau utilisé en remplacement du bois qui équipait les anciennes rames est en cause. Ce changement a été rendu nécessaire par l’évolution des normes en matière de décélération maximale en cas de freinage d’urgence.

Les différents intervenants travaillent activement sur ce phénomène. Les recherches portant sur la mise en place d'un nouveau matériau de friction sur les équipements de freinage semblent aboutir. Les essais doivent respecter un cahier des charges environnemental (bruit, poussière, constituants ...) et, également, garantir sans concession la sécurité nécessaire (performances de freinage). A ce titre l'équipement de l'ensemble du parc de matériel roulant ne pourra être effectif au mieux qu'en début d'année 2012 après une période d'essai significative. A noter que si cette solution venait à porter totalement satisfaction, toutes les rames des lignes 2, 5 et, dans le futur, la ligne 9 en seraient équipées. »

Vous voilà informés, comme moi. Nos oreilles vont continuer à souffrir, mais au moins, on sait pourquoi et on peut espérer que ce n'est plus pour longtemps. N'empêche, « ils » auraient pu anticiper l'évolution des normes et faire leurs essais ailleurs que sur nos oreilles, non ?  

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