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24 novembre 2015

Hommage

2014-06-27 Chat noirperché Mouzaïa DSCN7280_2261 (Small).JPG

2011-08-07 Chat Meudon DSCN4075 (Small).JPG

2011-08-07 Chatte tigrée Solitaires DSCN4068 (Small).JPG

2011-08-28 Souppes Grands Moulins chat (Small).JPG

Chat Mouzaïa (Small).JPG

Chat St Sulpice (Small).JPG

Glycine + Chat (Small).JPG

P1020651 (Small).jpeg
Merci à C.S. pour la photo

Hardy (Small).JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

Belges, ne changez rien, on vous aime.
Vous avez bien mérité votre gamelle de croquettes.

 

felix_le_chat.gif

 

 

https://twitter.com/hashtag/BrusselsLockdown?src=hash

04 novembre 2015

Pétitions

Au cas où vous n'en auriez pas déjà pris connaissance par ailleurs,
voici les liens vers deux pétitions qu′il vous tiendra peut-être à cœur de signer.

 

Sur le droit dauteur, lettre ouverte adressée aux instances européennes, à linitiative du Conseil permanent des écrivains :

http://www.conseilpermanentdesecrivains.org/europe-proteg...

 

Pétition demandant à l'Organisation des Nations Unies une protection juridique internationale pour les traducteurs et interprètes, dont certains courent des risques vitaux dans lexercice de leur activité (en anglais) :

28 octobre 2015

Mots de travers (14) - L'article de trop

La publication de la nouvelle version française d'un livre funeste agite la presse, ces temps-ci.

Plutôt que de se faire l'écho de cet évènement éditorial, ce blog étriqué, pinailleur et corporatiste s'attache comme d'habitude à un de ces détails que seule l'engeance traductrice relève. Encore un peu, celle-ci prétendrait qu'à leur manière, ces détails tuent.

Le détail figure dans l'un des nombreux articles suscités par la sortie de la nouvelle version française du texte en question. Cherchez l'erreur :

« "Aucune législation ne nous interdit de mettre en vente ce livre", précise l'éditeur, qui a demandé au traducteur, le journaliste et biographe Olivier Mannoni, d'établir l'édition française. On lui doit à ce jour plus de 170 traductions... »

Si l'erreur vous saute aux yeux, je parie que vous faites partie d'une bande mesquine d'amateurs corporatistes à tendance pinailleuse. Dans le cas contraire, je vous aide à la trouver en reproduisant un extrait de la page Wikipedia consacrée à Olivier Mannoni (non rédigée par celui-ci, précisons-le). On y remarquera des similitudes avec le premier extrait, au fameux détail près :

« Olivier Mannoni (...) est un traducteur, journaliste et biographe français. (...) Il a traduit à ce jour plus de 170 ouvrages. »

D'aucuns, comme Wikipedia, considèrent que traducteur, c'est un métier, éventuellement exercé à côté et à l'égal d'autres métiers. Pour d'autres, traducteur est une activité accessoire, réalisée en amateur par un membre d'une noble profession – journaliste, biographe, par exemple – qui, à temps perdu, traduit 170 ouvrages. Tout est dans l'article.

Bien entendu, une erreur est possible, dans la hâte du bouclage,
et pas forcément imputable au journaliste.

 

On signalera que parmi les 170 ouvrages accessoirement traduits par Olivier Mannoni figurent ceux d'auteurs tels que Freud, Sloterdijk et Suter. Ajoutons à ce palmarès des titres moins funestes que celui qui alimente actuellement la production d'articles.
Idem, dans le genre non funeste et propre à m'inspirer une verte jalousie, pour certains de ceux traduits par Valérie Le Plouhinec, première à avoir réagi à l'article de trop sur la liste de diffusion de l'ATLF, dans un style autrement plus élégant que celui de ce billet et dans un fil passionnant consacré à la sortie du livre évoqué plus haut. Cher Jeune Traducteur d'édition, si tu étais membre de l'association, tu profiterais sur sa fameuse liste des échanges enrichissants de ces éminents collègues, entre autres, et pourrais même y participer, au lieu de perdre ton temps à lire des blogs pinailleurs.   

30 septembre 2015

Le traducteur est-il humain ?

Hier soir, France 2 diffusait un beau documentaire à fort contenu humain.

Même le générique citait chaque intervenant, y compris les musiciens ayant participé à la bande sonore. En outre, il remerciait nommément les personnes qui, au sein de diverses organisations (institutions officielles, partenaires commerciaux, etc.), avaient contribué à l'existence du film. Des remerciements collectifs étaient adressés à tous les participants. C'est bien simple, ce générique durait 4 minutes, selon ce que j'ai pu revoir sur Pluzz. Bref, personne n'était oublié.

Personne ? J'ai quand même été étonnée qu'au générique de la version sous-titrée, seules trois traductrices vers le français soient citées. Dans celui de la version en voice-over (superposition de voix françaises à celles des intervenants, sans synchronisation comme en doublage stricto sensu), les comédiens étaient bien là, mais pour l'adaptation ne figurait que le nom de la personne qui l'a supervisée.

Pourtant, nous avions vu s'exprimer au cours du film des personnes de tous pays, y compris locutrices de langues dites rares. Très rares même, pour certaines, en tout cas au regard du nombre minime de francophones aptes à les traduire. Et ces langues rares étaient nombreuses, comme on n'en a jamais vu autant, réunies dans un même film.

Il y aurait donc un hic quelque part, voire plusieurs ? Ce film se serait adapté tout seul ? Et trois multiglottes seraient parvenues à elles seules à rendre dans les sous-titres français toutes les nuances de... euh... j'avoue que j'ignore quelles sont les langues en question, car elles ne sont mentionnées nulle part, même si je devine qu'il y a parmi elles de l'hébreu, du hindi, des langues africaines, etc. Pour sûr, il y a au moins un hic, allez savoir à quel stade de la chaîne. L'adaptatrice qui a chapeauté la traduction pourrait peut-être nous le dire.

Quant aux interprètes, professionnels ou non, qui se trouvaient forcément aux côtés des personnes interviewées et de l'équipe de tournage (multiglotte aussi, pour comprendre tous ses interlocuteurs ?), et sans qui ce film n'aurait pu voir le jour, ils n'apparaissent nulle part non plus.

 

 

J'offre un abonnement gratuit à ce blog à qui me dira où Yann Arthus-Bertrand
a tourné les images de toute beauté qui précédent immédiatement le générique, vers 2h08. Pardon pour cette capture d'image de mauvaise qualité.

 

Ajout le 1/10 :

Important : dans le billet ci-dessus, j'évoquais le fait qu'une personne avait coordonné l'adaptation du film et qu'elle avait peut-être des éléments d'explication à nous donner. Elle m'a écrit en privé et je l'en remercie. Elle me précise qu'elle n'est pour rien dans l'absence de certains noms de traducteurs de langues dites rares au générique des versions sous-titrée et en voice-over diffusées à la télévision. Rien ne le laissait croire dans mon article, dans lequel j'écrivais justement qu'on ignorait où se situait la cause de ce manque d'information quant à une partie des traducteurs impliqués dans le projet. Le but n'était d'ailleurs pas d'incriminer tel ou tel maillon de la chaîne. Si cette collègue se sent offensée, j'en suis navrée et je lui en ai exprimé le regret. Mon texte n'a pour objectif, évidemment, que d'attirer l'attention, comme le font par ailleurs les associations/syndicats dont nombre de traducteurs sont membres, sur le fait qu'on oublie trop souvent de citer nos noms, alors que nous sommes auteurs et avons le droit à la même considération que les autres intervenants figurant à un générique de film.

 

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Autre publication
ce même jour sur ce blog,
qui met les bouchées doubles pour la Saint-Traducteur.

Jérôme, c'est ta fête !

— Traducteur, même indépendant, tu as un patron.
— Allons bon.
— Saint, de surcroît.
— C'est entre autres parce que je n'en connaissais pas, de patrons saints, que je suis devenu indépendant.
— Et comme souvent parmi nos congénères, flanqué d'un animal de compagnie du genre félin.
— Ah ouais, j'ai le même, en un peu plus petit, aussi griffu et généralement vautré non pas par terre mais sur le bouquin.

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Saint patron des traducteurs et son lion fidèle découvrant, dépités,
qu'on leur a encore confié un texte truffé d'ambiguïtés, redites, contradictions
et que ce n'est pas avec ce qu'on les paie qu'ils retapisseront la grotte
et mettront du beurre dans les croquettes.

 

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Autre publication
à lire sur ce blog,
en cette Journée mondiale de la traduction.

29 septembre 2015

Petits lus (2) — Nuances

« Google Translate is free, of course, but it doesn’t always have the nuances necessary for correct translation », lit-on dans le Guardian.

 

Vérifions :

 

« Google Translate est libre, bien sûr, mais il n'a pas toujours les nuances nécessaires pour la traduction correcte »

 

En punition pour votre mauvais esprit, Lecteurs dont je vois d'ici le sourire sardonique, vous méditerez sur la nuance entre gratuité et liberté. Vous avez trois heures.

 

 

The Guardian
Don't rely on Google - invest in languages to grow your business
par Lucie Jolin, 29 septembre 2015
Merci à Iris Heres, collègue de la SFT,
qui nous a communiqué le lien vers l'article.