27 août 2015
Carte postale – J'aime bien mon quartier
J'aime bien mon quartier. Même en plein mois d'août, on y trouve toujours à manger. Ce n'est pas donné partout dans Paris.
Il y a même sur les étals des espèces inconnues ailleurs. Par exemple, chez le poissonnier, du cabio.
Le choix est d'ailleurs étonnamment vaste. On a deux sortes de pruneaux, l'une plus chère que l'autre. Évidemment, les pruneaux les plus chers sont dénoyautés. Et en toute logique, les moins chers sont noyautés.
Quand je me promène dans mon quartier, je découvre aussi des noms de lieux qui n'existent nulle part ailleurs :
Même quand il donne dans le comique volontaire, il est inventif, mon quartier* :
Tu n'en croiras pas tes yeux, Noble Étranger, de découvrir qu'on peut y venir en métro, dans mon quartier :
Dommage, une facétieuse modernité vient de recouvrir de céramique blanche ces jolies et précieuses indications. Estime-toi heureux que je te les livre, sinon, tu n'arriverais pas jusqu'à chez nous, Visiteur qui seras le bienvenu. Tu l'aimeras, mon quartier.
* J'ignore si Jean-Yves a été retrouvé.
19:27 Publié dans Ronronnements de satisfaction, Vadrouilles intra-Périf | Commentaires (2) | Lien permanent
17 août 2015
Carte postale – La Vie parisienne
Comment ça, on voit rien ? Pfeuh...
Zut, j'ai oublié ces petits-là dans la carte postale :
NB : les lions parisiens ne figurent pas ici, ce serait trop facile et la ménag... euh, la carte postale serait gigantesque, tant ils sont nombreux.
19:34 Publié dans Vadrouilles intra-Périf | Commentaires (0) | Lien permanent
03 juin 2013
Amûr libre (suite)
Amis touristes et/ou amoureux mal inspirés, que vous encadenassiez nos ponts avec des succédanés de ceintures de chasteté, c'est déjà un peu contrariant. Tant que ça reste dans les quartiers d'où vous ne sortez guère, admettons (bien obligés).
Mais que vous grimpiez à l'assaut de nos collines populaires pour les truffer de votre ferraille, au point de nous bousiller la vue, là, non, ça ne va plus.
En plus, depuis que j'ai pris les photos – c'était avant le Grand Déluge –, elle/il vous a probablement plaqué(e). Alors, c'était bien la peine de nous envahir avec vos symboles à trois balles...
Libérons - le - Sacré-Cœur !
22:45 Publié dans Coups de griffe, Marie, mon ciel !, Vadrouilles intra-Périf | Commentaires (0) | Lien permanent
01 avril 2013
Mots appris (24) - Pétaflop et Pepparkaka
Ce blog, qui n'aurait pourtant demandé que ça, n'a pas pris le temps de se lâcher pour carnaval. Il est vrai que pour lui, cela pourrait consister à se déguiser en blog sérieux.
Il avait pourtant appris un mot fort opportun en ces alentours de Mardi-Gras, lors d'une exposition consacrée aux carnavals parisiens d'antan, à la maison de Balzac. Une gravure illustrait des danses et autres réjouissances anacréontiques.
« Anacréontique » ?... À première audition, ça fait plutôt austère, pour un mot de carnaval, non ? Ne cherchez pas dans le premier dico venu : « Caratéristique d'Anacréon », vous lâcherait-il sans doute du bout du papier bible, comme si ça suffisait à vous éclairer une lanterne. Renseignements pris et ignaritude très légèrement atténuée, Anacréon s'avère être un poète de la Grèce antique qui chantait la volupté. Tiens, tout d'un coup, vous regrettez de l'avoir loupée, comme d'hab, l'expo ?
Puisque ce blog a manqué (à chacun ses ratages) le grand lâchage du carnaval, il a décidé de se rattraper pour le 1er avril, avec des mots pas très présentables, qu'il gardait sous le coude pour vous.
Tout d'abord, pétaflop, entendu à la radio. Un pétaflop, c'est 10 puissance 15 flops à la minute. Ça vous en bouche un pétacoin, non ? Je vous laisse chercher ce qu'est un flop, au cas où vous n'en auriez jamais rencontré au cours de votre brillante carrière. Comme vous collectionnez sans doute plus couramment les bits que les flops, vous disposez maintenant assez d'éléments pour comprendre ce qu'est un pétaoctet, autre nouvelle recrue dans mon vocabulaire. S'il me met moins en joie que le pétaflop, je le vois toutefois assez bien se placer dans une conversation mondaine.
Pour clore cet affligeant étalage d'acquisitions linguistiques qui, sur un sujet normal, ne produiraient d'effet comique que vers l'âge de 3 ans et demi, voici encore un mot (mal)appris. Il se trouve être suédois et porte le gentil nom de pepparkaka.
Je possède peu de photos exploitables de pétatrucs, mais voici un magnifique échantillon de pepparkaka :
On en mangerait, n'est-ce pas ? Et pour cause. Cette maquette de l'hôtel de Marle, alias l'Institut suédois, à Paris (admirez la charpente en forme de carène renversée), est confectionnée en pepparkaka, qui est un biscuit aux épices. Elle est l'œuvre d'un « architecte et artiste culinaire », Rolf Stålberg. J'ignore si, depuis que j'ai pris la photo, les souris ou autres amateurs l'ont grignotée. Non, non, je ne suis pour rien dans la curieuse absence de cheminées sur l'hôtel de pepparkaka.
10:13 Publié dans Expos, La chronique de Vocale Hubert, Mots appris, Vadrouilles intra-Périf | Commentaires (4) | Lien permanent
17 mars 2013
Paris inondé...
... c'est Paris libéré !
À nous l'autodrome ! Ce n'est que justice, car après tout, nous sommes ici chez nous.
D'habitude, le dimanche, les voitures laissent notre territoire aux piétons, cyclistes et patineurs à roulettes. Mais ce jour-là, seuls de rares enquiquineurs à pattes non palmées persistaient à nous envahir, nonobstant un froid glacial et leur inadaptation à un milieu aquatique pourtant bien accueillant.
Signé : les canards
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Il va sans dire que L'Autre Jour désapprouve l'incursion de bestioles circulant à même pas 2 à l'heure, voire à contresens, sur la voie rapide, ainsi que sur ce blog, surtout quand, au nom de dérisoires revendications, elles détournent des paroles historiques. Mais allez inculquer le respect ou quoi que ce soit d'autre à des palmipèdes.
18:45 Publié dans Vadrouilles intra-Périf | Commentaires (0) | Lien permanent
21 janvier 2013
Ah, les bonshommes !... (promo 2013)
08:16 Publié dans Ah, les bonshommes !, Vadrouilles intra-Périf | Commentaires (2) | Lien permanent