22 avril 2014
Elle voit des traducteurs partout (5) - À Shanghai
Ne me demandez pas pourquoi je me balade – et vous emmène par la même occasion – du côté de Shanghai. Disons, comme dans mon précédent billet, que je vadrouille par traduction interposée.
Le nez plongé pour l'occasion dans le Guide Bleu (Hachette) sur la Chine, j'ai découvert un intéressant encart sur le développement avant-gardiste de la ville. Dès 1850, elle s'ouvrait aux échanges internationaux :
« Les premières industries modernes furent introduites dans l'Empire chinois par des fonctionnaires visionnaires, tel Li Hongzhang, qui prônait le recours aux armes étrangères pour acquérir la technologie occidentale. Ainsi fut créé à Shanghai l'arsenal du Jiangnan en 1865, auquel une école de formation aux sciences occidentales et de traduction fut adjointe quelques années plus tard. »
Le guide Bleu poursuit en énumérant les nombreuses activités qui allaient s'installer à Shanghai dans les décennies suivantes.
Est-ce le progrès qui amène les traducteurs à nidifier à Shanghai ou ailleurs ? Ou, ce billet assis sur un nuage de barbe-à-papa rose n'hésitant pas à dépeindre un tableau idyllique, en oubliant l'aspect « armes étrangères », sont-ce les indispensables traducteurs qui contribuent à engendrer ce progrès ? Les deux, sans doute.
Quoi qu'il en soit, voilà encore un prétexte pour élucubrer sur la poule et l'œuf. Joyeuse fin de Pâques ! Cot.
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20 mars 2014
Elle voit des traducteurs partout (4) - Diderot
Encore un à qui traduire évite de tirer le diable par la queue, d'autant plus que sa femme est simple lingère et qu'ils ont quatre marmots à nourrir.
Lors de la précieuse émission de Mathieu Vidard sur France Inter,
La Tête au carré (3 octobre 2013 – les nouvelles sont toujours fraîches sur ce blog), on cause de l'Encyclopédie de d'Alembert et Diderot.
À propos de ce dernier et pour expliquer comment il en est venu à participer à l'Encyclopédie, l'un des intervenants, Colas Duflo, professeur de littérature, dit que « les intellectuels du XVIIIe siècle doivent gagner leur vie. Et pour cela, Diderot a commencé à traduire de l'anglais. Il a été engagé dans cette immense entreprise qu'est l'Encyclopédie d'abord parce qu'il avait traduit le Dictionnaire de médecine de James. Du coup, il est engagé parmi les gens chargés d'adapter en français la Cyclopædia de Chambers. [...] À l'origine, l'Encyclopédie est surtout un grand projet commercial lancé par [...] des libraires pour adapter la chose en France. C'est l'époque des dictionnaires et des encyclopédies. »
L'autre intervenant, Jean Pruvost***, lexicologue, ajoute : « Les grands porteurs de dictionnaires monolingues ou d'encyclopédies sont bilingues ou très doués dans une autre langue. C'est le cas de Diderot, qui est vraiment réputé comme traduisant très bien l'anglais [...] Il l'a étudié chez les jésuites et il est allé en Angleterre... »
Colas Duflo : « Et surtout, il apprend l'anglais dans des dictionnaires latin-anglais. »
[rires des participants, à l'idée que l'anglais s'étudie à l'époque comme une langue morte]
Sa fortune posthume faite, le bonhomme, dont on célèbre cette année le 300e anniversaire de la naissance, peut désormais se passer de traduire. Il se consacre actuellement à envoyer à son amoureuse des lettres dans lesquelles, en plus de lui crier combien elle lui manque, il évoque ses débats avec la bande de Philosophes qui l'hébergent loin de sa belle. Il écrit ses bafouilles jusqu'à fin mars à Paris, dans les jolis combles du musée Cognacq-Jay (avant de partir pour Avignon en juillet prochain) :
Comme si j'étais à côté de vous...
Lettres à Sophie Volland
Adaptation et mise en scène : Dominique Lurcel
Jeu : Mathieu Desfemmes
Piano : Florence Pavie
Compagnie Passeurs de mémoires
*** Lequel organise, viens-je d'apprendre,
les Journées des dictionnaires, aujourd'hui et demain.
Enfer et traduction, tout tombe en même temps ;(
Le principe de la rubrique Elle voit des traducteurs partout est rappelé ici.
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08 octobre 2013
Elle voit des traducteurs partout (3) - Chez Fiodor D.
Détrompez-vous, malheureux Lecteurs qui n'auriez pas encore découvert cette rubrique, dont le titre aurait pu être aussi « J'en tiens un ! ». Elle n'apporte rien de nouveau. L'idée de publier des articles sur des œuvres où interviennent des traducteurs ou interprètes a déjà été mise à profit depuis longtemps en d'autres lieux.
Ainsi, sur leur terrain de chasse favori, l'audiovisuel, les Piles intermédiaires traquent les apparitions ou évocations de traducteurs au cinéma et en capturent les images – avec sous-titres souvent pas piqués des vers – dans leur rubrique ImpÉcr, quand elles ne consacrent pas leurs billets, entre autres multiples thèmes, aux passages de romans qui parlent du cinéma.
Ailleurs, vous trouverez des livres à traducteurs, par exemple dans les sources suivantes :
- le Bulletin de l'Association des anciens élèves de l'ESIT, accessible en ligne pour ses adhérents (les autres peuvent le voler à leurs collègues à la faveur d'un des apéros de l'AAE, ouverts à tous). C'est en toute logique à la Rubrique littéraire, tenue par Sylvie Escat.
- la page Biblio du traducteur, sur le site de l'ATLF, qui indique des références de romans à héros (un grand mot, sauf exception) traducteurs, parmi d'autres ouvrages tels qu'essais ou guides d'aide à la traduction.
Nonobstant ces illustres précédents, ce blog a entrepris de repérer, au hasard de ses lectures ou traînailleries d'oreilles, de fugaces et pas toujours flatteuses apparitions de spécimens traducteurs ou improvisés tels, en général pour cause de tirage de diable par la queue.
Cette fois, vous aurez droit à deux extraits pour le prix d'un ! En fait, deux traductions d'un même passage des Frères Karamazov, de Fiodor Dostoïevski.
Ivan Fiodorovitch, étudiant à Moscou, vend des articles à des journaux.
« De la sorte, le jeune reporter montra sa supériorité pratique et intellectuelle sur les nombreux étudiants des deux sexes, toujours nécessiteux, qui, tant à Pétersbourg qu’à Moscou, assiègent du matin au soir les bureaux des journaux et des périodiques, n’imaginant rien de mieux que de réitérer leur éternelle demande de copie et de traduction du français. »
Traduction de Lucie Désormonts, Sylvie Luneau, Henri Mongault et Boris de Schlœzer
La Pléiade (Gallimard), 1952, p. 14« Ces petits articles, à ce qu'on dit, avaient toujours un côté si curieux et piquant qu'ils eurent du succès et, déjà rien qu'en cela, le jeune homme avait montré sa supériorité pratique et intellectuelle sur cette masse immense, toujours miséreuse et malheureuse, de notre jeunesse étudiante des deux sexes qui, dans les capitales, généralement, fait le siège des rédactions du matin jusqu'au soir sans avoir rien de mieux à inventer que la répétition éternelle de la même demande de traduction du français ou de copie à faire. »
Traduction d'André Markowicz
Babel (Actes Sud), 2002, p. 34
Au fait, le même André Markowicz sera demain mercredi 9 octobre avec Françoise Morvan à la SGDL (Société des gens de lettres) pour une rencontre : Traduire à quatre mains.
Comment ça, « Tu nous en informes trop tard ! » ?
À l'heure où je mets ce billet en ligne, l'évènement n'est même pas passé !
Vous avez tout le temps de vous retourner et même de lire dans l'intervalle le nouveau numéro de L'Écran traduit.
23:27 Publié dans À travers mots, Elle voit des traducteurs partout | Commentaires (0) | Lien permanent
22 juin 2013
Elle voit des traducteurs partout (2) - Chez San-A
« Je faisais des traductions pour payer la location de notre résidence secondaire. »
Argh + soupir. Ça faisait longtemps que je n'avais pas croisé ce cher poncif qui associe le métier de traducteur à un boulot accessoire, tout juste bon à arrondir les fins de mois. J'en suis encore à m'demander ce qu'un traducteur peut bien trouver comme job d'appoint, lui, pour se payer son cabanon du week-end.
L'individu qui profère le cliché de service raconte sa vie d'avant le jour où il a plaqué Bobonne, sa vie bourgeoise de prof de philo et ses préoccupations bassement matérielles pour s'installer sous les ponts. Car il s'agit d'un clodo, de l'espèce authentique et à vocation. Il faut dire que ça se passe dans les années 1970.
Ça se passe dans les années 1970 et dans Les Con, de San-Antonio, que j'ai entrepris de re-relire, allez savoir pourquoi – le fameux et récurrent besoin d'identification, sans doute. Il a eu un coup de mou, le San-A, en bas de la page 172... Pourtant, le reste de l'envolée lyrique du sieur clodo vaut son pesant de cacahouètes. Il faut dire que le Boudu vient d'être sauvé des eaux par le Béru. L'un engueule copieusement l'autre pour l'avoir extrait de sa liberté pouilleuse des bords de Seine. Brèfle, si vous connaissez le Gravos, vous l'imaginez (la Seine).
La bande de Con est au singulier dans le titre du polar car il s'agit de gens affublés du même et difficile à porter patronyme. Un mystérieux conicide les dégomme les uns après les autres pour leur apprendre à hériter d'un célèbre et richissime Con mourant, qui a testé en leur faveur. Je vous replace en contexte la phrase qui tue :
« Des années à croire au Système, mes pleutres. A l'estimer irréversible. A gauchifier sur la pointe de l'urne, pour se donner l'impression qu'on va changer quelque chose sans toucher à rien. [...] Ils se déclarent libres, et ils ont des épouses et des monstres ! Ah, les carcans vivants ! Un jour, je leur ai tourné le dos pour toujours. J'étais professeur de philosophie, messieurs les inconsistants. [...] Je rêvais de la Légion d'Honneur. Je croyais qu'il avait existé de grands hommes et qu'il en existait encore. Je croyais que ma femme m'aimait autant que je l'aimais. [...] Je soignais mon foie. Je faisais des traductions pour payer la location de notre résidence secondaire. Je me torchais le cul avec du papier de première qualité, etc. »
On observera que notre phrase qui tue est bien entourée !
Les Con
San-Antonio
Fleuve noir
1973
Pour la route, la pensée du jour.
Elle est elle aussi extraite des Con, qui intercale un polar,
un essai intitulé Con Magazine et quelques encarts
bien sentis sur un sujet universel et inépuisable :
« Le pauvre con croit qu'inspirer la pitié est un privilège. »
20 mai 2013
Elle voit des traducteurs partout (1) Choc des civilisations pour un ascenseur...
N'y a-t-il pas quelque chose de bêbête à apprécier un film, un livre simplement parce qu'on se reconnaît dans les personnages ? Telles ces ex-nymphettes qui s'identifient aux déjà-quasi-ex-nymphettes mises en scène par tel réalisateur, en soupirant d'admiration parce qu'elles retrouvent chez les protagonistes les affres de leur adolescence évaporée : « C'est tellement vrai ! » Ou pire, tels ces citoyens moyens scotchés devant un feuilleton qui reflète, paraît-il, leur quotidien, en à peine moins banal.
Je préfère largement ces œuvres universelles, dont on n'a rien en commun avec les héros, puisqu'elles peuvent se situer aux antipodes ou presque, et même pas à notre époque. Rien en commun... ou plutôt, si : l'essentiel. Exemple : Dersou Ouzala (Akira Kurosawa, 1975 - J'avoue ne pas avoir lu le livre éponyme de Vladimir Arseniev.). Le lien avec ces êtres simplement humains est évident, profond, et tellement plus attachant que les peines de cœur de Machine à la plage. Mais bon, admettons que je n'aie pas eu les dispositions nécessaires pour faire ex-nymphette. Quoi qu'il en soit, il doit y avoir du besoin d'identification là-dessous.
Parfois, c'est non pas dans la fiction qu'on (enfin, moi, quoi) l'assouvit, ce bêbête besoin. C'est dans l'expression d'idées. Car en plus, on (toujours moi, quoi) a alors la satisfaction assez minable d'être confortée dans son avis, le seul, l'unique possible ! On se ravit par exemple à lire certains collègues, quand ils prennent la souris pour écrire leurs propres mots au lieu de traduire ceux des autres. On se réjouit tout en faisant aveu d'impuissance : « C'est exactement ce que je pense, mais si bien exprimé ! Je n'aurais trouvé que des mots maladroits pour le dire, qui auraient détourné ou exagéré ma pensée. » Idem à l'écoute de certains précieux artistes.
De là à se voir soi-même représentée, à s'exclamer in petto « Mais c'est moi, ça ! »... il y a une limite, que j'ai franchie pour le coup, en lisant dans un roman le passage suivant. Ce n'est plus du bêbête, c'est de l'idiotie caractérisée, cette identification à outrance :
« "Toi, tu es un toxicomane d'un genre très particulier, ta drogue, c'est la pizza !" Je n'ai pris conscience de mon avidité pour la pizza que très récemment. C'est sûr que la pizza est mon plat préféré, je ne peux pas m'en passer. À présent, tous les symptômes de la dépendance sont évidents. La pizza s'est mêlée à mon sang et me voici devenu un alcoolique de la pizza au lieu du vin. Bientôt je me fondrai dans la pâte et deviendrai pizza à mon tour. »
Je vous passe l'extrait sur la manie de nourrir les pigeons, mais c'est juste pour ne pas aggraver mon cas.
Je vous entends maugréer « Bravo. Tu as réussi à nous dissuader de le lire, ton bouquin. Ta carrière de critique littéraire est faite. Si tu crois qu'à la perspective de te retrouver à chaque page te goinfrant ou, qui pis est, donnant à des pigeons l'occasion d'en faire autant, on va se précipiter pour l'acheter... »
M'étonne pas de vous. Et si je vous disais que quelque part dans ce petit livre, un traducteur a le beau rôle ? (Non, plus guère de rapport avec mon portrait de traductrice pizzamane à ce stade, rassurez-vous, je n'ai pas poussé l'assimilation jusque-là.) Des traducteurs, dans les bouquins, on en rencontre pas mal, tout compte fait. Mais en général, ils sont plutôt antipathiques ou en tout cas pas attachants du tout. Ou bien, l'auteur ne leur affecte ce métier que parce qu'il lui faut un glandeur, disponible aux heures de bureau pour en faire l'instrument de son imaginaire. Là, non. On tient un véritable héros. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous dévoiler la fin, car s'il ne s'agit pas d'un roman policier, l'intrigue tourne cependant autour d'un meurtre, dont le coupable est à identifier.
Et surtout, c'est un livre touchant sur le personnage, universel par-dessous tout, de l'étranger (nan, ce n'est pas un texte militant-chiant, je vous vois venir). Parmi tous les protagonistes qui apportent chacun sa vision plus ou moins biaisée de la réalité, en témoignant tour à tour, avec leur expression propre (ce qui rend le roman intéressant aussi pour le style), le plus mal intégré dans le pays n'est pas forcément celui qu'on croit.
Voilà pourquoi je vous recommande – si tant est que ce blog ait à prescrire quoi que ce soit – la lecture de cet ouvrage, malgré son titre, pas plus « vendeur » que ce pitoyable billet. Rien à redire sur sa traduction, pour autant que je puisse en juger.
Amara Lakhous
Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittorio
Traduit de l'italien par Élise Gruau
Babel, Actes Sud, 2007
Merci à N. qui me l'a offert ! Et qui, en visite à Rome, est allée exprès voir la Pizza Piazza Vittorio. L'histoire ne dit pas si N. a donné à manger aux pigeons.
31 octobre 2012
Le vieux qui...
... ne voulait pas fêter son anniversaire.
Dans ce livre, les chapitres qui racontent l’équipée sauvage d’un centenaire rebelle et d’un ramassis de personnages aussi loufoques que lui alternent avec d’autres, qui relatent cent ans de farce historique et planétaire, au gré des tribulations du héros. Rien que pour les deux extraits suivants, je trouve qu’il vaut le détour. Mais peut-être vous et moi ne rions-nous pas des mêmes choses (test : si la couverture du bouquin vous laisse de marbre, c'est mal parti) :
Page 77
Alan trouvait incompréhensible que les gens aient eu envie de s'entretuer au XVIIe siècle. S'ils avaient patienté un peu, ils seraient morts de toute manière.
Page 445
— Tu as traversé l'Himalaya, toi ? À cent ans ?
— Non, je ne suis pas fou, quand même. Vous savez, monsieur le procureur, je n'ai pas toujours eu cent ans. C'est même assez récent.
En plus, ce bouquin désopilant contient un passage où apparaît un interprète, en pages 397-398 :
La garde rapprochée du président avait fait preuve d'un zèle particulier en contrôlant l'interprète barbu et chevelu de Madame l'ambassadeur d'Indonésie. Mais ses papiers étaient en règle et il n'était pas armé. En outre, l'ambassadeur – une femme ! – se portait garant de lui. Le barbu eut donc sa place à table lui aussi, entre un très décoratif interprète américain et le jeune traducteur français qui était sa copie conforme.
Ce fut le barbu indonésien qui eut le plus de travail. Les présidents Johnson et de Gaulle posaient des questions à l'ambassadrice au lieu de se parler mutuellement.
Le président de Gaule commença par demander à Amanda Einstein quel avait été son parcours professionnel. Amanda répondit qu'en fait, elle était totalement stupide et qu'elle était devenue gouverneur de Bali en versant des pots-de-vin, après quoi elle avait gagné les élections deux fois de suite en graissant la patte aux uns et aux autres. Elle raconta qu'elle avait bien profité des avantages du job avec toute sa famille pendant toutes ces années, jusqu'à ce que le nouveau président Suharto l’appelle tout à coup pour lui proposer le poste d'ambassadeur d'Indonésie à Paris.
– Je ne le savais même pas où se trouvait Paris et je croyais que c'était un pays et pas une ville ! s'exclama Amanda Einstein en riant.
Elle avait dit tout cela dans sa langue natale et l'interprète barbu et très chevelu avait traduit en anglais. Il avait fait bien attention, évidemment, de presque tout censurer au passage.
Quand le déjeuner se termina, les deux présidents étaient enfin d'accord sur un point. Tout deux trouvaient l'ambassadeur Amanda Einstein à la fois amusante, cultivée, intéressante et intelligente, bien qu'elle manquât de goût pour choisir ses interprètes, car celui-là avait vraiment l'air d'un sauvage.
Jonas Jonasson
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
Traduit (avec talent et ce n'est pas du copinage car je ne connais pas cette dame) du suédois par Caroline Berg
Éditions Presse de la Cité
Pocket - 2011
Photo
© T. Archibald / Getty Images
Couverture : Stanislas Zygart
Merci à Sylvia qui me l'a offert.
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Oui, on peut estimer qu'une traduction du suédois est bonne, même si on ne parle pas suédois.
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Hé hé, pendant tout le livre, je me suis dit que ça ferait un scénario d'enfer, à condition d'y mettre le prix (ou de faire l'impasse sur la moitié des chapitres). Et je vois maintenant que le roman va être adapté au cinéma. Espérons que le résultat sera réussi.