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22 avril 2014

Elle voit des traducteurs partout (5) - À Shanghai

Ne me demandez pas pourquoi je me balade – et vous emmène par la même occasion – du côté de Shanghai. Disons, comme dans mon précédent billet, que je vadrouille par traduction interposée.

Le nez plongé pour l'occasion dans le Guide Bleu (Hachette) sur la Chine, j'ai découvert un intéressant encart sur le développement avant-gardiste de la ville. Dès 1850, elle s'ouvrait aux échanges internationaux :

« Les premières industries modernes furent introduites dans l'Empire chinois par des fonctionnaires visionnaires, tel Li Hongzhang, qui prônait le recours aux armes étrangères pour acquérir la technologie occidentale. Ainsi fut créé à Shanghai l'arsenal du Jiangnan en 1865, auquel une école de formation aux sciences occidentales et de traduction fut adjointe quelques années plus tard. »

Le guide Bleu poursuit en énumérant les nombreuses activités qui allaient s'installer à Shanghai dans les décennies suivantes.

Est-ce le progrès qui amène les traducteurs à nidifier à Shanghai ou ailleurs ? Ou, ce billet assis sur un nuage de barbe-à-papa rose n'hésitant pas à dépeindre un tableau idyllique, en oubliant l'aspect « armes étrangères », sont-ce les indispensables traducteurs qui contribuent à engendrer ce progrès ? Les deux, sans doute.

Quoi qu'il en soit, voilà encore un prétexte pour élucubrer sur la poule et l'œuf. Joyeuse fin de Pâques ! Cot.

 

 

 

 

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