Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27 avril 2012

MP3 - On n'arrête pas le progrès

2012-03-19 MP3 Arts Métiers expo radio DSCN5321_354 (Small).JPG

Récepteur de radiodiffusion miniature à trois lampes
Microdion pliant MP3 - 1924

2012-03-19 MP3 Arts Métiers expo radio DSCN5323_356 (Small).JPG

Cette fois, vous ne grognerez pas que je vous informe de l'expo une fois qu'elle est finie.
C'est sur la radio, c'est à Paris, au musée des Arts et Métiers***, et ça dure jusqu'au 2 septembre 2012.

 

*** Qui vaut le détour ne serait-ce que pour l'exposé aussi drôle que magistral sur le pendule de Foucault. Et pour la mascotte d'Hispano-Suiza (qui m'inspire à elle seule plus que la bagnole tout entière, pourtant magnifique), entre mille autres trésors magiques.

2011-12-31 Hispano-Suiza DSCN5026 (Small).JPG

16 avril 2012

Mots (ré)appris (9) - Décrottoir

Longtemps, j'ai cru qu'un décrottoir, c'était ça :

2012-04-15 Décrottoir Yerres Caillebotte DSCN5383_408 (Small).JPG

Ou ça (modèle plus chic) :

2012-04-14 Décrottoir St-Jean-Baptiste DSCN5363_396 (Small).JPG

2012-04-14 Décrottoir St-Jean-Baptiste DSCN5364_397 (Small).JPG

Oui, c'est bien cette chose qui ne laissait pas de m'intriguer quand j'étais petite, malgré les patientes (?) explications de mes parents et dans laquelle je voyais surtout un perchoir sur lequel jouer à l'équilibriste.

Mais c'est aussi ceci :

2012-02-26 Décrottoir Maxim's DSCN5208 (Small).JPG

L'objet servait à décrotter le bas des robes.

2012-02-26 Décrottoir Maxim's DSCN5209 (Small).JPG

Celui-là appartenait à Sarah Bernhardt,
parmi ce charmant nécessaire Art Nouveau.
Et à l'origine, il était en poils d'éléphant :(

Vu au musée Maxim's lors d'une expo sur l'actrice.
Oui, ce puñetero blog fait exprès de ne parler
des expos que quand elles sont finies.

09 janvier 2012

Boris Vian traducteur (?)

Entendu avec un amusement charmé, à l’exposition de la Bibliothèque nationale (non, je ne préciserai pas « de France ») sur Boris Vian, celui-ci répondre à une interview de France Roche, qui l’interroge sur les livres qu’il traduit :

« Je traduis de telle manière qu’ils doivent les retraduire. »

À ce propos, j’aimerais bien comparer ses traductions et les traductions ultérieures des livres en question. Et aussi des pièces de théâtre. Si vous avez une idée sur la question, n’hésitez pas, donnez-nous votre avis !

Rappelons par ailleurs que Vian, ne rencontrant guère de succès avec ses propres oeuvres, ne se contentait pas de traductions « alimentaires ». Il entreprit aussi de faire paraître des textes écrits de sa main mais qu’il faisait passer pour des traductions, signées sous pseudonyme. Au point de publier par la suite une pseudo-version américaine de J’irai cracher sur vos tombes, de Vernon Sullivan, pour rendre la supercherie plus convaincante.

Merci à V., grâce à qui je me suis bougée pour aller voir l’expo ! Et pour constater que les arbres de la pseudo-forêt au milieu de la BN sont toujours debout, contre absence de vents et marées, alors que je n’aurais pas parié une pomme de pin sur leur survie lors de leur plantation.

*****************

Digression (oui, les digressions sont officiellement intronisées dans ce blog à partir d’aujourd’hui) et buvage de petit-lait doublé d'un ronronnement de satisfaction, n’en déplaise à la triste réalité d’aujourd’hui :

Boris Vian est aussi l'auteur d'un Traité de civisme, ce que j’ignorais jusqu’à ma visite de l’expo. Extrait cité sur un panneau :

« Le monde est aux mains d’une théorie de crapules
qui veulent faire de nous des travailleurs,
et des travailleurs spécialisés, encore.
Refusons… Sachons tout…
Soyez un spécialiste de tout.
L’avenir est à Pic de la Mirandole. »

**********

Digression dans la digression : oui, je revendique le droit et l’intérêt de faire suivre deux fois deux points ou, en général, plusieurs fois des signes de ponctuation éventuellement différents, comme en BD.

**********

Digression autre : qu’on puisse « faire de la traduction »* à titre « alimentaire » me laisse toujours perplexe, vu la modestie de nos rémunérations.
(* clin d’œil aux ceusses qui ignorent que traducteur, c’est un métier, et que les traducteurs font de la traduction de même que les médecins font de la médecine et les plombiers de la plomberie)

27 novembre 2011

À tire-d'oeil (5) - Super-Mouton s'évade

Vous avez bien lu : Super-Mouton tente une fois de plus de s'évader. Là, c'est par la fenêtre du musée des Arts décoratifs (Paris).

DSCN4946.JPG

DSCN4947.JPG

De l'autre côté de la fenêtre, c'est un carnage, Super-Loup ayant choisi ce même jour pour visiter l'expo en cours aux Arts décoratifs.

Mot appris (3) - Ringard

Ringard ? Oui, mais dans un sens que je n'avais pas coutume de fréquenter.

Ringard, dans le sens de « tige servant à curer l'intérieur d'une pipe à opium ». En effet, ça s'encrasse, une pipe d'opium. À cause d'une sorte de calamine qui s'appelle le « dross ». Autre mot appris.

Le ringard et le dross sont au Louvre des Antiquaires (Paris) jusqu'à demain, entre autres nombreux mots nouveaux pour les non-fumeurs d'opium, et parmi de curieux et magnifiques objets, dans le cadre d'une expo intitulée "Mémoires d'opium".

Le ringard est aussi dans le Robert sous un sens plus large : «Tige de fer servant à attiser le feu, décrasser les grilles, retirer les scories, etc. » Moralité : on a toujours besoin d'un ringard chez soi.

14 octobre 2011

À tire-d'oeil (2) - Swieykowski

L'autre jour, j'ai fait la connaissance d'un peintre méconnu, voire pas connu du tout, Alfred Swieykowski. Pour encore deux semaines dans un endroit très agréable, haut lieu de l'histoire de l'art et facile d'accès pour les Franciliens habituels ou de passage : la maison Fournaise, à Chatou.

 

Swieykowski affiche_musee.jpg

 

Dommage, pas trouvé d'image de mes tableaux préférés de cet artiste post-impressionniste. Des bleus et des verts extraordinaires. Paris et la Seine comme on rêverait de les voir en vrai. Les petits dessins des visiteurs dans le livre d'or méritent le coup d'œil, eux aussi. On peut ensuite faire une balade le long du fleuve, sur la trace des peintres qui fréquentèrent en leur temps la maison Fournaise. Bonne visite !