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Rechercher : quatre mains

Ah, les bonshommes !... (promo 2013, suite)

On en tient un !

Conçu, vêtu, bichonnu par Valentine, Violette, Nièces de Lor et Lor de leurs blanches mains — forcément.

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                                                            © Lor

Classieux autant que chicos, hein ?! Bravo, les filles !

Commentaire de la maman (du bonhomme et des filles) :

J'envoie ma modeste contribution avec ce bonhomme réalisé en janvier avec mes nièces, mais que l'on peut sans doute appeler « feu », au vu des températures printanières que l'on a eues depuis...
Tu notes qu'il ne fait aucun compromis en termes d'élégance.

(...)

C'était difficile, de faire des bonhommes, ce jour là (avis que j'ai entendu chez différentes personnes) car la poudreuse était trop fraîche et s'effritait entre les doigts... je salue donc le mérite de tous les autres artistes en la matière. Personnellement, je suis rentrée gelée et j'ai eu l'onglée aux pieds et aux mains : un bonheur !

 

Merci, Lor ! Lor dit « feu », en raison d'un méchant redoux qui aurait été fatal à ce magnifique bohomme. Mais non, puisqu'il est ici, parmi nous... :)

 

Comment ça, « Blog faignant qui, non content de ne pas écrire de billets, emprunte sans vergogne les photos et textes des copains ! » ? Rappelons le principe de cette rubrique, à laquelle vous êtes vivement invités à contribuer ! Le réchauffement de la planète n'est pas une excuse valable pour y couper.

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08 février 2013 | Lien permanent | Commentaires (8)

À tire-d'oeil (1) - Paluches dans le métro

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L'autre jour, vu dans le métro parisien deux affiches de film contiguës pour deux sorties dans la semaine.

Dream House (affiche entière) et Apollo 18 (détail).

 

Ces mains aux doigts écartelés, ces globes vitreux...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Frappant, non ?DSCN4709.JPG

Non ?

Je vous assure, les deux côte à côte au détour d'un couloir de métro, ça faisait bizarre. Dommage, pas assez de recul pour prendre les deux affiches ensemble. J'essaierai de faire plus impressionnant la prochaine fois !

 

Quelques (autres) jours plus tard...

Après les couloirs du métro, voilà que les Paluches de l'Horreur s'attaquent aux cul-de-bus !
(Oui, ça s'appelle « cul-de-bus ».)
4 doigts seulement, mais toujours plus terrifiant !!

Copie de Disney (Small) (WinCE).jpg

Chez Disney pour Alohouine. À partir de 3 ans.

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11 octobre 2011 | Lien permanent

Boris Vian traducteur (?)

Entendu avec un amusement charmé, à l’exposition de la Bibliothèque nationale (non, je ne préciserai pas « de France ») sur Boris Vian, celui-ci répondre à une interview de France Roche, qui l’interroge sur les livres qu’il traduit :

« Je traduis de telle manière qu’ils doivent les retraduire. »

À ce propos, j’aimerais bien comparer ses traductions et les traductions ultérieures des livres en question. Et aussi des pièces de théâtre. Si vous avez une idée sur la question, n’hésitez pas, donnez-nous votre avis !

Rappelons par ailleurs que Vian, ne rencontrant guère de succès avec ses propres oeuvres, ne se contentait pas de traductions « alimentaires ». Il entreprit aussi de faire paraître des textes écrits de sa main mais qu’il faisait passer pour des traductions, signées sous pseudonyme. Au point de publier par la suite une pseudo-version américaine de J’irai cracher sur vos tombes, de Vernon Sullivan, pour rendre la supercherie plus convaincante.

Merci à V., grâce à qui je me suis bougée pour aller voir l’expo ! Et pour constater que les arbres de la pseudo-forêt au milieu de la BN sont toujours debout, contre absence de vents et marées, alors que je n’aurais pas parié une pomme de pin sur leur survie lors de leur plantation.

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Digression (oui, les digressions sont officiellement intronisées dans ce blog à partir d’aujourd’hui) et buvage de petit-lait doublé d'un ronronnement de satisfaction, n’en déplaise à la triste réalité d’aujourd’hui :

Boris Vian est aussi l'auteur d'un Traité de civisme, ce que j’ignorais jusqu’à ma visite de l’expo. Extrait cité sur un panneau :

« Le monde est aux mains d’une théorie de crapules
qui veulent faire de nous des travailleurs,
et des travailleurs spécialisés, encore.
Refusons… Sachons tout…
Soyez un spécialiste de tout.
L’avenir est à Pic de la Mirandole. »

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Digression dans la digression : oui, je revendique le droit et l’intérêt de faire suivre deux fois deux points ou, en général, plusieurs fois des signes de ponctuation éventuellement différents, comme en BD.

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Digression autre : qu’on puisse « faire de la traduction »* à titre « alimentaire » me laisse toujours perplexe, vu la modestie de nos rémunérations.
(* clin d’œil aux ceusses qui ignorent que traducteur, c’est un métier, et que les traducteurs font de la traduction de même que les médecins font de la médecine et les plombiers de la plomberie)

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09 janvier 2012 | Lien permanent | Commentaires (3)

La teuf du trad

Pour une fois qu'un saint ne s'évertue pas à dégommer d'innocentes créatures (ex. : des dragons, au point que ce blog a jugé utile de lutter pour leur sauvegarde) mais qu'au contraire, il en câline une (un lion, en l'occurrence) dont il a su dompter la férocité naturelle, on ne va pas se priver de le saluer.

En plus, leur occupation favorite à lui et à la bête consiste à traduire, main dans la patte.***

Gallica l'illustre en ce jour de Saint-Jérôme sur sa page effebé par de charmantes enluminures.

Merci à Florence Lecanu d'avoir diffusé cette info et bonne fête aux collègues du monde entier, puisque c'est la Journée internationale de la traduction.

 

Compte tenu de la forte féminisation de la profession, ajoutons aux respectables ermites de Gallica cette autre digne représentante de l'espèce :

saint-jérôme,journée internationale de la traduction

Émile Friant
Femme au lion


Comment ça, « le lion est à l'état de dépouille et quand à ta donzelle à l'état dépoitraillé, rien n'indique qu'elle est traductrice » ?

 

*** Cela expliquerait-il que nombre de traducteurs (pas forcément saints) aient pour compagnons des félins de plus petit gabarit, comme en souvenir de leur patron ?

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30 septembre 2013 | Lien permanent

Sudoc (ou : Ça peut toujours servir)

Non, ce n'est pas le nom pudiquement abrégé d'un certain jeu de réflexion, que j'ai vu plonger dans une dangereuse accoutumance certains membres âgés de mon entourage, déjà victimes d'assuétude aux mots fléchés.

Le Sudoc, c'est une base regroupant les notices bibliographiques d'un grand nombre de bibliothèques et centres de recherche.

Concrètement, si vous tentez de mettre la main sur une publication ou même une thèse, le Sudoc (Système universitaire de documentation) vous permet de localiser la bibliothèque ou le centre de ressources où elle est disponible. Pas mal, hein ? J'avais oublié son existence. La gentille demoiselle de la bibliothèque de l'Institut Cervantes à Paris m'a remise sur sa piste. ¡Gracias, Rocío!

Je n'ai pas trouvé dans la base le récent numéro de la Revista de Occidente que je cherchais, sans doute parce que les subventions se tarissant à vue d'œil, les bibliothèques mettent fin à leurs abonnements. Par contre, le test sur « Bibi Fricotin » a donné des résultats !

Ça peut toujours servir.

 

*****

 

Rectif. et pan sur le museau :

Si je n'ai pas trouvé le numéro de la Revista que je cherchais, ce n'est pas la faute des subventions taries, mais parce que je m'y suis prise comme un manche. Merci à S. qui m'a heureusement mise sur la piste de la bibliothèque de Censier. Celle-ci apparaissait pourtant bien dans la base... ¡Mil disculpas, Sudoc!

Ça se confirme : ça peut toujours servir. À conditions de savoir s'en servir ;)

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03 juillet 2013 | Lien permanent

Conseils à un jeune traducteur inexpérimenté (1) - Ne pas coller son chewing-gum sur son ordi

Ô toi, jeune traducteur inexpérimenté, sache que dorénavant, les vieux briscards de la traduction − enfin, ceux qui ont débuté depuis au moins 3 mois et peuvent donc te livrer le fruit de leur expérience viendront ici te faire part de leurs astuces et autres petits secrets pour travailler dans les meilleures conditions. J'ouvre cette rubrique pour toi, pour t'éviter quelques déboires. Je compte sur nos collègues chevronnés pour compléter cette mine de conseils car il est possible que mon inspiration et ma mémoire se limitent au contenu du présent billet.

Premier conseil :

Quand, cher jeune traducteur inexpérimenté, tu as fini de mâchouiller ton chewing-gum et que tu as la flemme de tendre le bras jusqu'au-dessus de la poubelle, tu le déposes avec soin sur son papier d'origine dans l'intention de le jeter plus tard, n'est-ce pas ? Ne mets pas le papier contenant ce chewing-gum usagé sur le bord de ton portable. Si tu as pour habitude, une fois ton labeur achevé, de fermer ton ordi, tu risques d'être bien embêté quand tu le rouvriras.

Précieux avis, non ? Je parie qu'à l'école de traduction, on ne t'a pas transmis ce savoir pourtant fondamental.

Fais bien attention, aussi, à ne pas mettre ta main sur la porte, dans le métro. Tu risquerais de te faire pincer très fort.

 

Amis collègues expérimentés, à vous ! Je suis sûre que votre baluchon d'expérience déborde de recommandations tout aussi profitables, dont vous eussiez bien aimé que vos aînés vous fissent bénéficier, lorsque vous débutâtes. (← Je leur parle dans leur dialecte, pour les amadouer.)

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27 mai 2012 | Lien permanent

Os à moelle

Commençons par une petite louche de terminologie, à laquelle le lecteur n'échappe jamais bien longtemps sur un blog de traductrice : quand on parle de « don de moelle », c'est de moelle osseuse qu'il s'agit, et non de moelle épinière. Comme il paraît que la confusion existe encore dans nombre d'esprits, autant le préciser, car le sujet se trouve être d'actualité.

En effet, c'est en ce moment la semaine du Don de moelle osseuse. Cette campagne vise à augmenter le nombre d'inscrits sur le fichier des donneurs potentiels. En des temps où pullulent les machins à la fois coûteux et d'une utilité restreinte, ce truc-là peut vous permettre d'augmenter les chances de survie d'un malade, sans débourser un rond. Ça vaut donc peut-être la peine de jeter un œil sur ce site car, « aujourd'hui encore, on ne trouve pas de donneurs compatibles pour tous les patients ». Après tout, les patients, ce peut être nous, aussi. Alors, merci pour nous !

Même logique « gratuite » pour le don du sang.

 

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Les maniaques de la termino continueront d'assouvir leur soif de connaissances grâce à ce bref lexique. En plus, et pour peu qu'ils aient un cordon ombilical sous la main (on ne sait jamais — ne me regardez pas avec cet air torve et lourd de doutes statistiques), ils sauront par la même occasion qu'avec ça aussi, ils peuvent aider un malade.

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26 mars 2013 | Lien permanent | Commentaires (2)

Elle voit des traducteurs partout (4) - Diderot

Encore un à qui traduire évite de tirer le diable par la queue, d'autant plus que sa femme est simple lingère et qu'ils ont quatre marmots à nourrir.

 

Lors de la précieuse émission de Mathieu Vidard sur France Inter,
La Tête au carré (3 octobre 2013 – les nouvelles sont toujours fraîches sur ce blog), on cause de l'Encyclopédie de d'Alembert et Diderot.

À propos de ce dernier et pour expliquer comment il en est venu à participer à l'Encyclopédie, l'un des intervenants, Colas Duflo, professeur de littérature, dit que « les intellectuels du XVIIIe siècle doivent gagner leur vie. Et pour cela, Diderot a commencé à traduire de l'anglais. Il a été engagé dans cette immense entreprise qu'est l'Encyclopédie d'abord parce qu'il avait traduit le Dictionnaire de médecine de James. Du coup, il est engagé parmi les gens chargés d'adapter en français la Cyclopædia de Chambers. [...] À l'origine, l'Encyclopédie est surtout un grand projet commercial lancé par [...] des libraires pour adapter la chose en France. C'est l'époque des dictionnaires et des encyclopédies. »

L'autre intervenant, Jean Pruvost***, lexicologue, ajoute : « Les grands porteurs de dictionnaires monolingues ou d'encyclopédies sont bilingues ou très doués dans une autre langue. C'est le cas de Diderot, qui est vraiment réputé comme traduisant très bien l'anglais [...] Il l'a étudié chez les jésuites et il est allé en Angleterre... »

Colas Duflo : « Et surtout, il apprend l'anglais dans des dictionnaires latin-anglais. »
[rires des participants, à l'idée que l'anglais s'étudie à l'époque comme une langue morte]

 

Sa fortune posthume faite, le bonhomme, dont on célèbre cette année le 300e anniversaire de la naissance, peut désormais se passer de traduire. Il se consacre actuellement à envoyer à son amoureuse des lettres dans lesquelles, en plus de lui crier combien elle lui manque, il évoque ses débats avec la bande de Philosophes qui l'hébergent loin de sa belle. Il écrit ses bafouilles jusqu'à fin mars à Paris, dans les jolis combles du musée Cognacq-Jay (avant de partir pour Avignon en juillet prochain) :

Comme si j'étais à côté de vous...
Lettres à Sophie Volland
Adaptation et mise en scène : Dominique Lurcel
Jeu : Mathieu Desfemmes
Piano : Florence Pavie
Compagnie Passeurs de mémoires

 

 

2014-03-20 Diderot Encyclopédie.png

 

 

*** Lequel organise, viens-je d'apprendre,
les Journées des dictionnaires, aujourd'hui et demain.
Enfer et traduction, tout tombe en même temps ;(

 

Le principe de la rubrique Elle voit des traducteurs partout est rappelé ici.

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20 mars 2014 | Lien permanent | Commentaires (2)

Bourdes de poils

Pour beaucoup d'entre nous, traducteurs ou pas, l'un des petits plaisirs sadiques de l'existence consiste à repérer des bourdes dans des traductions, non ? Avouez-le... Encore faut-il qu'on ne soit l'auteur ni de la traduction, ni de la bourde. Le pire étant de relever une bourde dont on n'est pas l'auteur dans une traduction dont on est l'auteur, tout ça parce qu'une tierce personne est venue y laisser sa sale patte.

Non, je ne tomberai pas dans la victimisation et la complaisance en dénonçant les saloupiots qui s'évertuent à saboter notre noble travail. D'abord, je l'ai sans doute déjà fait. Et puis, le phénomène étant assez fréquent, il faudrait un long travail de compilation. Ce billet en deviendrait bien trop fatigant à composer.

J'ai plutôt décidé d'en avouer une, de bourde. Non, pas par goût soudain de l'autoflagellation. Bien trop fatigant aussi, et douloureux, en plus.

Je passe aux aveux tout d'abord parce que c'est l'occasion de saluer les correcteurs. Si certains imposteurs méritent pis que pendre (être condamnés à relire leurs idioties ad vitam æternam, par exemple), d'autres, en passant derrière nous, font un beau travail d'élagage de redondances, de binage de barbarismes, d'arrachage de fautes d'accord, de recomposition de constructions boiteuses... de vrais jardiniers ! Ce blog en aurait bien besoin. Et leurs corrections m'apprennent chaque fois que je ne sais rien, ce que je trouve plutôt réconfortant car le contraire sentirait le sap... la fin de parcours. Je citerai le nom de trois d'entre eux, avec lesquels j'ai eu la chance de réaliser un fructueux travail d'équipe :  Catherine Tranchant, Laetitia Lanzaro et Matthieu Girard.

Amis Éditeurs, continuez à les faire travailler, eux et leurs bons collègues. Et surtout, à nous mettre en rapport ensemble pour que nous puissions vous rendre un travail de qualité. Ce sera toujours mieux que de les laisser dans l'ombre sans que nous puissions communiquer avec eux, voire de faire bâcler par n'importe qui la relecture en introduisant des fôtes là où il n'y en avait pas et de zapper l'étape de la vérification des épreuves, pour peu que vous ayez entrepris d'économiser des coûts.

« Bon alors, tu nous la sors, ta bourde ? » La voilà. S'il n'y avait pas eu Laetitia ci-dessus nommée pour réparer les effets de ma distraction, eh bien... j'aurais, malgré mes quatre ou cinq autorelectures habituelles, laissé mon erreur sans y percevoir la moindre contradiction et elle aurait peut-être été publiée, dans ce passage :