07 mai 2013
Sauvons les dragons (6)
Ça faisait longtemps qu'un type en armure ne s'en était pas pris à un dragon.
La brave bête ne s'est pas laissé faire. Nan mais.
Saint Michel terrassant le dragon
(de toute façon, quand ce n'est pas lui, c'est Georges)
Malines, vers 1500
Musée du Moyen Âge, hôtel de Cluny, Paris
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Cela dit, j'en connais un, de Dragon, qui mériterait parfois d'être un peu terrassé, pour lui apprendre à vivre. Lors de son dernier coup pendable, il m'a transformé les Myrmidons en
« émir bidon »...
20:00 Publié dans Sauvons les dragons | Commentaires (0) | Lien permanent
05 mai 2013
Je traduis, tu traduis, ils traduisent ? (16) La pauvreté
D'après vous, qui a besoin réellement d'une correction, pour cause
de « pauvre » performance ?
11:00 Publié dans Je traduis, tu traduis... | Commentaires (2) | Lien permanent
02 mai 2013
Mots appris (26) - Rocaillage et rusticage
Les mots « rocaillage » et « rusticage » font partie de la foule de choses qu'on apprend lorsqu'on écoute les jardiniers des parcs parisiens. Car, de temps en temps, ils s'expriment. Leur savoir n'a d'égales que leur passion pour leur métier et la modestie avec laquelle ils en parlent.
Le rocaillage, vous devez vous douter de ce que c'est. Quant au rusticage,
voici ce qu'il consiste à réaliser :
Oui, ce truc-là même, qui ne trompe que les tous petits enfants. N'empêche, je le croyais, moi, que c'était du vrai bois.
Avec la neige, ça fait bûche de Noël saupoudrée de sucre glace, hein ?
© Ville de Paris
Eh oui, quand je vous parlais de rocaillage, cela ne consistait pas, dans ce contexte, à disposer des pierres pour créer des arrangements minéraux, mais carrément à fabriquer des rochers articiels ou à les réparer.
Tout, dans ce billet, est garanti authentiquement faux...
euh... vrai... euh... (soupir) je ne sais plus.
22:30 Publié dans À travers mots, La chronique de Vocale Hubert, Mots appris | Commentaires (0) | Lien permanent
01 mai 2013
Faites circuler !...
... une circulaire comme on aimerait en lire plus souvent, surtout si leur contenu est mis en application.
Vlatipa que le Premier ministre demande au gouvernement, et donc aux services de l'État, d'utiliser la langue française. On pourrait croire que ça va de soi et que nos ministres ont d'autres chats à fouetter par les temps qui courent, mais bon, ne boudons pas notre joie.
Car en plus de rappeler l'utilité de la base France Terme – y compris pour éclairer d'un sourire, parfois, la face du lecteur, diraient les mauvais esprits –, Jean-Marc Ayrault fait l'éloge de la traduction (et, mieux encore, de la biotraduction !) :
« Nos administrations ont grand intérêt à recourir à la traduction, qui sert doublement notre pays. Elle contribue à la promotion dans le monde de nos savoirs, de notre expertise et de notre culture et, inversement, elle facilite le travail de veille et d'observation dans des domaines stratégiques (technologies, sécurité, défense...). Si la traduction automatique ou assistée par ordinateur peut satisfaire des besoins de traduction pressants ou massifs, je vous rappelle que seul le recours à des traducteurs professionnels permet de restituer avec précision la portée normative ou l'imprégnation culturelle d'un texte. »
Je le sais parce que c'est dans la page Actu de la SFT. Qui nous livre le lien vers la circulaire ministérielle. Merci la SFT, pour ce brin de muguet !
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Digression :
Fansubbers égarés ici à la suite d'un inexplicable bug, euh, non, je veux dire bogue (hem) : apprenez que France Terme vous répertorie comme pratiquants du « sous-titrage sauvage ». Na.
N'en profitez pas pour entretenir auprès du consommateur une confusion avec la biotraduction ci-dessus évoquée, sous couvert d'une analogie douteuse avec le saumon. C'est pas parce qu'on est sauvage qu'on est bio, ni qu'on est bon.
18:23 Publié dans À travers mots, Je traduis, tu traduis..., Ronronnements de satisfaction | Commentaires (0) | Lien permanent