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19 janvier 2014

Le traducteur traduit (4) - « C'est un cas de force majeure »

Rappelons que cette rubrique a pour but de décrypter et de traduire le langage du traducteur, plutôt moins jargonnant que celui d’autres professions mais parfois déconcertant tout de même.

 

Tout client peut s'entendre arguer, par une petite minorité de prestataires peu scrupuleux, d'un cas de force majeure obligeant à repousser un délai. Pourtant, le traducteur digne de ce nom doit avoir assez de conscience professionnelle pour être dûment vacciné contre la grippe, paré contre les virus informatiques et doté d'une famille tout aussi infaillible, afin d'éviter un retard dans la remise de son travail, n'est-ce pas ? Tu as raison, cher Donneur d'ouvrage : tu ne nous entendras pas souvent gratter quelques heures de sursis.

Même le pire tire-au-flanc n'osera te soutirer un report de délai supplémentaire sous le prétexte fallacieux, par exemple, que le rédacteur de ton texte a truffé celui-ci de citations énoncées, à l'origine, dans la langue vers laquelle il est censé les traduire, en s'abstenant bien d'en indiquer les auteurs et les sources, ce qui vaut au traducteur des heures supplémentaires de recherches et de sueurs froides pour les retrouver. Il préfèrera plutôt y passer ses nuits. 

Cependant, si ton « prestataire de traduction » favori te soutient preuve à l'appui (et non trafiquée sous Photoshop) qu'il a été victime d'un imprévisible ralentissement de sa vitesse de frappe par le poids d'un élément perturbateur et quasiment paralysant, crois-le, car il s'agit là d'un véritable cas de force majeure. Accorde-lui de bon cœur la petite rallonge (mais non, pas financière, ce blog n'est pas grossier) qu'il sollicite de ta bienveillance à titre exceptionnel – jusqu'à la prochaine sieste de l'élément perturbateur.

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Commentaires

Je viens de découvrir ce blog par le hasard d'un lien professionnel... je pense y revenir souvent. Bonne(s) frappe(s), la bise au chat.

Écrit par : Gondicas | 20 janvier 2014

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Merci Gondicas ! Vous êtes le/la bienvenu(e), y compris pour déposer des commentaires, professionnels ou non :)

Je transmets la bise au chat, qui médite actuellement au chaud devant l'accumulateur.

Écrit par : L'Autre Jour | 20 janvier 2014

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C'est mieux que des mitaines, pour travailler !
Mais je compatis et en plus, ça doit tirer dans le canal carpien...
Quant aux citations dont tu parles : horreur des horreurs !

Écrit par : Lor | 22 janvier 2014

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Merci Lor ! Je vais menacer le chat de se retrouver à l'état de mitaines, voire de mitoufles car il a une belle fourrure XXL :)

Oui, l'horreur des horreurs fut mon triste lot pendant ces deux derniers mois :(

Écrit par : L'Autre Jour | 23 janvier 2014

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