25 septembre 2012
Mots appris (15) Nomophobie
Entendu à la radio :
« Je ne réponds plus aux toilettes. »
Explication de texte, donnée lors de la même émission de France Inter :
Certains individus tentent de se libérer de leur assuétude au téléphone mobile - l'exemple ci-dessus en est un encourageant début – atteints qu'ils sont de nomophobie, c'est-à-dire d'une inaptitude à se passer de ce moderne outil de communication. Lequel a manifestement su se rendre indispensable, y compris dans les recoins les plus insoupçonnés de notre vie privée...
Origine de ce néologisme : un calque de l'anglais no-mo(bile)-phobia.
Avant l'époque du portable-qui-se-transporte-même-au-fond-du-couloir-à-gauche, ce mot existait déjà, paraît-il, dans un sens et avec une étymologie différents : il désignerait aussi une peur des lois (nomos). Ne le trouvant pas dans les dictionnaires, je ne peux vérifier si un sujet ayant la phobie des règlements s'emploie à les fuir à toutes jambes ou, au contraire, en a une telle trouille qu'il s'y plie au doigt et à l'œil. Allô ?... Un érudit dans la salle ? Comment ça, vous avez désactivé vos portables ?...
16:49 Publié dans La chronique de Vocale Hubert, Mots appris | Commentaires (0) | Lien permanent
Marie, mon ciel ! (15)
« De la bande vide du ciel quelques nuées aux configurations étonnantes passaient puis disparaissaient, des nuages blancs qui badinaient, poussés par le vent, comme des voiles sous l'horizon. »
C'est l'ultime phrase d'un livre déjà évoqué ici. Les passages relatifs à la nature y sont d'une remarquable beauté.
Heimito von Doderer
Un meurtre que tout le monde commet
Traduit de l’allemand par Pierre Deshusses
Rivages poche, 1986 (édition originale 1938)
15:39 Publié dans Marie, mon ciel ! | Commentaires (0) | Lien permanent
24 septembre 2012
Je traduis, tu traduis, ils traduisent (12) Dites-moi z'en plus
Je fais remonter ce récent billet car - pour reprendre un verbe utilisé sur le site évoqué ci-après - celui-ci ne laisse décidément pas de m'intriguer. C'est pourquoi je complète mon article par quelques nouvelles observations.
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Cher Client potentiel – pas pour moi, mais pour mes collègues qui traduisent de l'allemand,
Vous auriez mieux atteint votre cible en confiant la traduction de votre communication en ligne à un professionnel, qui maîtrise parfaitement le français.
Lui, il aurait su qu'on ne dit pas...
... « dites-moi en plus !! », mais « dites-moi z'en plus !! »
Je vous sens intrigué, là... Et j'ai comme l'impression que lundi matin, remis de votre perplexité, vous virerez votre prestataire de com'.
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Par ailleurs, dans les pages de ce site concernant la confidentialité des données, on tutoie le lecteur. Extrait :
« Ces conditions d'utilisation s'appliquent à tous les contenus du site Web avec l'URL http://xxxxx.com (désigné ci-après par « site Web »), dont est responsable la société xxxxx International GmbH (ci-après, « xxxxx »), xxxxx (Allemagne). [...] Dans ce cas, xxxxx te donnera la possibilité de prendre connaissance desdites modifications. Si tu t'opposes à la modification dans un délai d'un mois à compter de l'octroi de la possibilité de prise de connaissance, xxxxx peut alors résilier tout ou partie des accords conclus avec toi. Dans le cas contraire, les conditions d'utilisation modifiées sont applicables à compter de la date de leur modification. »
Ce tutoiement n'est pourtant pas utilisé dans le reste du site, ni, pour ce que je peux en juger, dans la version originale allemande de ces mentions légales. On n'est pas dans le domaine du jeu vidéo ni dans un autre secteur visant un public exclusivement jeune : ce fabricant vend des produits de grande consommation, qui ont aussi des applications professionnelles et industrielles. Alors, pourquoi cette familiarité ?
Certaines parties du site sont bien traduites. D'autres comportent des erreurs, des coquilles. De ci, de là, on trouve quelques autres perles ou bizarreries. Par exemple :
« l'environnement sont à la base de notre avenir »
... Ah, d'accord, il faut enchaîner avec la ligne qui précède : « Des innovations respectueuses », qu'on croirait indépendante car elle n'est pas dans la même police. Et il faut ajouter un « de » entre les deux.
Je peux difficilement reproduire d'autres passages sans dévoiler de quelle marque il s'agit, mais tout est à l'avenant. On dirait une compilation de brochures diversement traduites. Avec un effet pas forcément positif pour les produits vendus, qui ne méritent pourtant pas ça et qui, pour le fond, sont correctement présentés. Intrigant, je vous dis...
15:45 Publié dans Je traduis, tu traduis... | Commentaires (0) | Lien permanent
16 septembre 2012
Mots de travers (11) - « Miraculée »
« Miraculée », c'est ainsi que vous, journalistes — enfin, une partie d'entre vous, car on ne saurait vous mettre tous dans le même sac —, qualifiez une petite fille restée pendant des heures sous les cadavres de ses proches massacrés. Cette « chance exceptionnelle », pour reprendre les termes du Larousse, va foutre en l'air toute l'existence de cette enfant. Des miracles comme ça, on n'en souhaiterait pas à son pire ennemi.
Vous devriez choisir vos mots de façon un peu plus raisonnée et surtout moins putesque. Vous aviez à votre disposition « survivante » ou « rescapée », pour cette petite comme pour sa sœur, grièvement blessée et témoin de l'horreur.
À la radio de service public, vous avez renoncé depuis quelques jours à nous abreuver de cet adjectif, sans doute à la suite d'une avalanche de protestations d'auditeurs indignés. Dans la presse écrite, vous persistez lourdement (c'est ça, « le poids des mots» ?), au point que, ne pouvant écrire à tous vos journaux individuellement, je me contente de m'exprimer ici.
J'ai honte pour vous.
11:50 Publié dans Coups de griffe, Mots de travers | Commentaires (0) | Lien permanent
12 septembre 2012
Sauvons les dragons (4)
À vrai dire, le premier de ces deux spécimens n'a pas trop besoin d'être sauvé. Ou du moins, je l'espère, car cela voudrait dire qu'une des figures tutélaires de Barcelone est en péril. Cela fait des lustres qu'il est perché là. Souhaitons-lui de poursuivre cette belle carrière et qu'aucune enseigne de fast-food ne viendra le déloger.
Quant à ce second dragon, je crains le pire. La photo remonte à quelques semaines. Un chaud mois d'août est passé par là. Et la bestiole était en chocolat. Même le pourfendeur à l'armure la plus ramollie risque d'avoir, à cette heure, eu raison de la malheureuse et inoffensive créature.
Merci, Les Piles, pour ces clichés gentiment rapportés
d'expédition en terre catalane !
Il fallait oser, dans ce fief sous patronage
de sant Jordi, alias saint Georges.
04:47 Publié dans Sauvons les dragons | Commentaires (0) | Lien permanent
11 septembre 2012
Villégiature
Ben quoi, nous aussi on a droit à des vacances.
On part en bande, tous au même moment, au même endroit.
Ici, c'est bien desservi, on vient en train.
Ambiance club. Tranquilles et protégés des intrus. On est entre nous.
On apprécie la région, son ensoleillement, son patrimoine architectural.
Surtout depuis qu'il a pris de jolies couleurs.
À nous la vue imprenable et les pieds dans l'eau !
Bientôt, on rentrera, nous aussi avec de belles couleurs.
15:15 Publié dans Vadrouilles extra-Périf | Commentaires (0) | Lien permanent
10 septembre 2012
Je traduis, tu traduis, ils traduisent ? (11) Lamantin, dugong !
...Euh, non : Dugong, lamantin !
Traduire, c’est un travail d’équipe. Ça vous épate, hein ? Peut-être que pour vous, un traducteur, c’est un individu un-tas-de-trucs-phobe, qui passe sa vie seul devant son ordi, coupé du monde et du contact humain. Pourtant, son boulot implique l’intervention de toute une série d’intervenants, dont on ne saurait se passer. Ils sont là pour rendre son travail aussi réussi que possible, l’améliorer, le peaufiner, le rendre plus lisible ou simplement audible – selon le support sur lequel il sera diffusé – bref, lui apporter une valeur ajoutée.
Un bel exemple : récemment, l’éditeur pour qui je viens de boucler un livre m’appelle. L’imprimeur vient de s’apercevoir non pas d’une coquille, d’une erreur de typo, mais bien d’une faute de sens, commise par votre servante. M’emmêlant les pinceaux entre les monochrones et les polychrones, j’ai interverti l’un avec l’autre dans l’une de leurs occurrences (pour savoir la différence entre les deux, faudra que vous lisiez le bouquin). Ni moi, malgré mes 5 relectures minimum, ni l’éditeur, ni la correctrice, ni toutes les personnes qui ont vérifié et mis en page le livre ne nous en étions aperçus. On pourrait croire qu’un imprimeur se contente d’imprimer. Eh bien non, celui-là a lu le livre avec intérêt et attention, au point de repérer cette inversion. Bravo, monsieur ou madame.
Le travail d’équipe existe aussi en traduction audiovisuelle. Exemple (vous jugerez s’il est aussi joli que le précédent, avec d’autant plus d’objectivité qu’à partir de maintenant, je vous fais endosser la panoplie du traducteur, genre survêt très usagé et tasse de café refroidi) : votre cliente la plus habituelle vous informe qu’elle a un documentaire à vous confier. La cliente habituelle travaille chez un labo, qui enregistrera votre traduction en vue de diffusion sur une chaîne de télé. D’où, dès le départ, l’existence d’au moins trois intervenants sur le projet : elle, vous, et quelqu'un chez le client final. Connaissant votre férocité, vVotre cliente vous prévient à brûle-pourpoint que la chaîne (appelons-la « France 12 ») a remonté le film, qu’elle compte le re-bricoler et que quelqu’un, toujours chez France 12, a déjà traduit des bouts de scripts (4e intervenant). Comme vous êtes à peine tombé du lit et pas encore au summum de votre énergie (situé plus tard dans la matinée, c'est-à-dire vers 17 heures, avant le gros creux affamé de 18 heures qui met fin à ce pic d’efficacité fulgurante) dans un de vos nombreux bons jours, vous vous contentez de pousser un grognement de résignation, dans lequel la cliente, sans demander son reste, entend un assentiment enthousiaste.
Passons sur l’alchimie de la traduction. À l’étape suivante, votre travail va être relu et corrigé, puis sera interprété par des comédiens sous la houlette de la cliente, revêtue pour l’occasion des atours de directrice artistique. À ce stade-là, je ne compte plus le nombre d’intervenants, mais vous comprendrez que ça commence à faire une déjà grosse Équipe. Bondissons à l’aboutissement du processus, la diffusion du documentaire à la télé. Curieux de voir le résultat de cette belle ouvrage collective, vous enregistrez l’émission, pour une fois sans vous planter de chaîne ou d’horaire.
Cet exploit vous permet d’aller droit au but : scruter le générique pour vérifier que, contrairement à une tendance fréquente, on n’a pas oublié votre nom ou – variante –, qu’on n’a pas copié-collé celui d’un collègue à sa place. Ouf, il est bien là, assorti du mot « Traduction ». Outre celui de la directrice artistique, de la monteuse et de l’ingénieur du son (cela fait encore 2 autres intervenants, la D.A. ayant déjà été citée plus haut dans ce billet, si vous avez bien suivi), vous remarquez deux autres noms. L’un, masculin, précédé de « Commentaire lu et écrit par » et l’autre, féminin, avec la mention « Adaptation ». Là, vous craignez le pire. En effet, rôdé comme vous l’êtes, vous vous attendez, à chaque diffusion d'une de vos traductions, aux fantaisies les plus recherchées de la part de cette belle Équipe chargée d’améliorer votre travail, comme nous le disions en début de cet article à rallonge, il y a environ 3 heures 30.
Effectivement, le commentaire est lu par une voix masculine. Son élocution vous fait douter qu’il s’agisse d’un comédien. Et son écriture ? Vous reconnaissez certes votre texte, l’ordre n’en a pas été modifié (le travail de la monteuse a donc précédé le vôtre, par chance) et bien des phrases sont intactes ou presque. Mais on a voulu rendre le documentaire plus distrayant. Peut-être pour qu'il soit accessible à des pré-ados ?
Exemples d’ajouts du plus haut comique : « Le poisson n’a pas intérêt à bouger d’une oreille, ou plutôt d’une nageoire. ». Ou bien : « Sans prendre le temps de mettre sa serviette de table, le requin… » Et en parlant des polypes (l’espèce animale qui fabrique le corail), il est fait allusion à leurs « petits bras musclés ». Et tout est à l’avenant, le plus souvent dans un pseudo-argot d’avant-guerre. Avec leur sens de l’humour débridé, les très-très-pré-ados doivent être MDR. Quant au documentariste, s’il parle français, mieux vaut qu’il ne tombe pas sur cette interprétation libre de son œuvre et de son droit d’auteur.
Cette transformation est curieuse, car contraire aux instructions que l’on vous donne d’habitude : éviter la familiarité et garder un style accessible, mais dans un registre neutre et non pas infantile. Vous, vous vous contentez d’insérer des galéjades en note, juste pour faire rigoler le reste de l’Équipe, mais surtout pas pour que ça passe à l’écran. En bas de page de ce script, vous aviez ainsi précisé, à propos d’un requin : « Non, je ne traduirai pas give up par “baisse les bras” ». Mais c’était juste pour faire rigoler l’Équipe, hein.
Le contenu scientifique du script, pourtant pas spécialement pointu mais semble-t-il incompatible avec ce charmant humour potache, a été, comment dire… effacé. Par exemple, vous aviez pris soin de préciser que le « grand requin-marteau » était une espèce de requin-marteau et qu’il convenait de conserver l’adjectif. Celui-ci a pourtant disparu.
Et puis, on a voulu simplifier le langage, les pré-ados ne disposant que d’une centaine de mots de vocabulaire, comme chacun sait. Le dimanche après-midi, c’est bien eux qui regardent la télé et qui s’empiffrent de documentaires sur les Grandeurs de la Nature, non ? À moins que le public ciblé soit celui des personnes âgées, présumées dépourvues d’instruction, ramollies du bulbe et s’amusant d’un rien ?
Exemples : « émergé » a été « traduit » par « hors de l’eau », « mucus » par « sorte de matière visqueuse » et « gobé tout vif » par « gobé tout cru » (ben oui, dans les profondeurs, on ne bouffe pas que des sushis, faut pas croire, d’où l’obligation de distinguer le cru du cuit).
Parfois, on a cependant fait montre d’un louable souci de précision. On a alors remplacé « animaux » par « poissons ». Peu importe qu’à l’image suivante apparaisse une tortue. Autre exemple : plutôt que d’évoquer vaguement « l’appétit des requins », comme dans votre plate traduction, on a levé tout doute quant aux tendances végétariennes qui risqueraient de faire passer les squales pour des fillettes (ils ont certes une réputation à tenir), en spécifiant : « l’appétit carnivore des requins ».
Et la personne qui signe l’« adaptation » dans tout ça ? Oui, la dame qui figure elle aussi au générique, et dont vous vous demandez combien elle et le gus écriteur-lecteur du commentaire ont bien pu gagner, par rapport à vos modestes et forfaitaires émoluments ? S'agit-il de cette personne qui avait « déjà traduit des bouts » du script qu’on vous avait confié ? Dans ces bouts, que vous aviez mis plus de temps à rectifier que vous n'en auriez passé à les traduire vous-même, une étendue d’eau s’étendait, l’Antarctique s’écrivait Antarctic (ben quoi, on s’en fout, le texte est dit par un comédien un commentateur, et non pas destiné à être lu), on traduisait monitor lizard par « lézard Monitor », histoire de ne pas se fouler à se documenter sur le varan...
Et on vous parlait de lamantins, sans s’être donné la peine de chercher un peu, pour s’apercevoir que dans le Pacifique, où était tourné le docu, on ne trouve qu’une espèce proche : le dugong.
Si le téléspectateur, beaucoup moins ramolli du bulbe que seuls le croient les responsables de chaînes de télé, s’intéresse d’assez près au sujet pour relever ces erreurs, à qui croyez-vous qu’il va les imputer ? Au commentateur-écriteur, à l’adaptatrice ou au traducteur ?
Merci, le Service public.
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Vous vous intéressez au monde sous-marin ? Vous aimez (vraiment) l’audiovisuel ? Découvrez un petit bijou de créativité désopilante, dont j’espère qu’il sera présenté en de nombreux endroits et peut-être même à la télé (?) :
La Sole, entre l’eau et le sable.
Bien que tourné – en images réelles et en animation – dans le salon de la probable grand-mère de la jeune réalisatrice, Angèle Chiodo, il vous en apprend plus en un quart d’heure qu’un 52 minutes du dimanche après-midi, car il est tout ce qu’il y a de plus scientifiquement documenté. Et aucune confusion n'y plane sur le requin-marteau – brillamment interprété par la grand-mère, après farfouille dans sa caisse à outils.
Vous en apercevrez quelques extraits, là. Brava, Angèle ! J'espère que votre film figure parmi les lauréats du festival de courts-métrages Silhouette, dont je me suis bien gardée de faire la réclame ici, car il attire déjà assez les foules et que j'aime à m'étaler à mon aise sur la pelouse des Buttes-Chaumont.
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Un peu plus tard, une fois le palmarès de Silhouette publié :
La Sole, entre l'eau et le sable a obtenu le Prix spécial du Jury ainsi que le Prix du Jeune public.
17:43 Publié dans Coups de griffe, Je traduis, tu traduis... | Commentaires (4) | Lien permanent
Le Chat et la Chouette
Il y a quelques mois, une consœur, Valérie L. P., publiait sur le forum de l'Association des traducteurs de France (ATLF), cet adorable petit film, certaine qu'il ferait gagatter** d'attendrissement une bonne partie de ses lecteurs. Maintenant que je sais*** inclure une vidéo dans ce blog, la voici !
Ennemi des chats, des chouettes et des animaux en général, passe ton chemin.
Et voilà le texte publié sur YouTube par l'auteur, Jordi Amenós :
Another option for the people does'nt like this song, with love:
http://www.youtube.com/watch?v=WWadk4WoRx4
Fum & Gebra, two stars in the open country, an special couple. Fum is a lovely black cat and Gebra a kind barn owl. This bird of prey fly far away but lands everytime near Fum, its faithful friend. Fum and Gebra have one year of age and have known they had a month.
Song: "Deixa'm dir una cosa" by Sopa de Cabra.
Merci Valérie. Et merci aux auteurs de la vidéo et de la musique + aux héros du film, bien entendu.
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**On observera qu'en catalan (langue du clip), « chat » se dit gat.
*** À vrai dire, j'ai appris à inclure une vidéo dans un blog – c'est plutôt facile – il y a un bail déjà, mais n'étais pas encore passée à la pratique. Ça sert, hein,
les stages de formation des auteurs à l'Agecif ! Oui, bon, vous verrez, quand je saurai moi-même tenir une caméra... Ou que je filmerai 24 heures de la vie d'une traductrice à l'aide de ma webcam (pas demain la veille). Et puis, on apprend bien d'autres choses plus immédiatement utiles pour la promotion de son activité sur Internet, à l'Agecif.
15:26 Publié dans Chats, Ronronnements de satisfaction | Commentaires (2) | Lien permanent
07 septembre 2012
Marie, mon ciel ! (14)
L'autre jour, un monstre horrible et vorace a failli engloutir la tour Eiffel.
17:59 Publié dans Marie, mon ciel !, Vadrouilles intra-Périf | Commentaires (2) | Lien permanent
06 septembre 2012
Bribes ouïes (6)
Au bord du canal, quatre ou cinq personnes plus toutes jeunes, avec des vélos. Dont un, roues en l'air. Un cycliste avec un accent d'Europe de l'Est dit à la cycliste à la chambre à air crevée :
« Vous prenez un chewing-gum, vous mâchez bien, vous collez et ça bouche le trou. »
Vous croyez que ça marche, vous ? Chez soi, en ayant le temps de bien laisser sécher le chewing-gum, je veux bien, vu la capacité d'accroche de ce diabolique matériau. Mais là, impromptu, au bord du canal...
Le seul qui aurait su me répondre, expert ès chouinegomme et rustines, vient de partir.
21:10 Publié dans Bribes ouïes | Commentaires (0) | Lien permanent