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07 juin 2013

Mots appris (28) - Échine et Cristobalita

Ces jours-ci, j'ai appris plusieurs mots, dont deux que j'ai gardés au frais pour vous.

L'un d'eux, c'est « échine ». Pas dans le sens de « haricot sur lequel d'aucuns me courent, à l'occasion ». Celui-là, je connaissais déjà et tous ceux qui parmi vous ont des voisins, des collègues ou des clients, bref, des congénères, le connaissaient sans doute aussi. Non, l'échine que j'ai rencontrée, c'est une « moulure saillante placée sous l'abaque du chapiteau dorique », selon le Robert, l'abaque étant « la partie supérieure du chapiteau, en forme de tablette ». L'échine, c'est aussi « l'ove du chapiteau ionique ». Ça vous en bouche un temple grec, hein ? Eh oui, rien que dans un chapiteau, qui n'est jamais qu'un bout de colonne, il y a un tas incroyable de terminologie : corbeille, couronnement, tailloir, etc.

Quant à « cristobalita », je suis tombée dessus en ouvrant le María Moliner (dictionnaire unilingue espagnol). Je vous traduis la définition : « quartz présent dans la montagne de San Cristóbal de Pachuca, Mexique. » C'est mignon comme nom, n'est-ce pas ? En français, c'est de la cristobalite. Ce mot ne pouvait qu'éclater une groupie de l'inénarrable tonton Cristobal, qui n'avait pas, il faut croire, que des pesosss et des  lingosss placés à l'ombre (« placés à l'ombre », parce que sur ce blog décent, je ne peux guère écrire qu'il en avait l'cul cousu, comme dans la chanson, d'où cette astucieuse métaphore, dont on observera qu'elle revient au même).

 

Et puis, ces jours-ci encore, je me suis aperçue que le verbe « clore » n'avait pas de passé simple ! Ni d'imparfait ! Et comment je fais, moi ?! Il me les faut ! Merci à ceux qui me les fabriqueront.