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22 avril 2013

Mot appris (25) - Biotraduction

Mot appris lors de et grâce à la dernière Matinale organisée par la délégation Ile-de-France de la SFT. Merci à elle et à l'intervenante du jour, Geneviève Bordet, qui nous communiquait son savoir sur le thème de la recherche documentaire.

Pour les profanes : la recherche documentaire fait partie intégrante du travail quotidien de tout traducteur, quel que soit son domaine d'activité, du plus technique au plus littéraire. En ce qui me concerne, elle représente au moins un tiers du temps consacré à chaque projet.

La biotraduction, nous a expliqué Madame Bordet, c'est la traduction « manuelle », autrement dit, non assistée par l'ordinateur.

Comme vous vous en doutez, l'idée et le mot ont mis l'assistance en joie. Étaient notamment ravis les traducteurs œuvrant exclusivement sur des textes qu'il serait encore difficile, à l'heure actuelle, de confier à un logiciel, tout perfectionné qu'il soit.

Foi de biotraductrice élevée sous la mère !

 

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Les Matinales ont lieu à Paris une fois par mois, sur des sujets divers, intéressant les traducteurs et les interprètes. Elles sont ouvertes aux non-membres de la SFT. D'autres manifestations sont organisées en province (comptez sur moi pour dire « en région »...) par les délégations locales !

15 juillet 2012

Conseils à un jeune traducteur inexpérimenté (5) - Se former continûment

Cher Jeune impétrant nouveau venu récent débarqué Collègue Inexpérimenté,

« J'ai mon diplôme en poche, mais maintenant que je me lance dans la cour des grands, je m'aperçois que côté pratique, il me reste beaucoup à apprendre », t'entends-je d'ici ruminer, avec la lucidité et le sens de la litote qui te caractérisent. Effectivement...

  • lorsqu'on te dit « Excel », tu comprends « XL » ;

  • quand un donneur d'ouvrage te tend un papelard intitulé « contrat » ou
    « accord de confidentialité », tu le signes aveuglément, pour parfois lire ensuite la mention « arrêt de mort » dans les petites lignes ;

  • pour toi, un atelier d'écriture consiste à tracer des bâtons ;

  • tu tournes de l'œil quand on te parle « régimes fiscaux », mais tu passes des heures, sur ton forum de traducteurs préféré, à poser à ce sujet des questions auxquelles tes collègues ne savent pas plus répondre que toi, quand ils n'aggravent pas ta méconnaissance ;

  • établir une note d'honoraires ou de droits d'auteur te prend deux fois plus de temps que faire la trad. concernée et encore, tu aboutis à un TTC inférieur au HT ou à un net supérieur au brut ;

  • bien que n'entravant que pouic à tes contrats et à ta compta, tu acceptes des boulots  juridiques et financiers, sans savoir qu'il existe des stages de traduction dans ces domaines ;

  • le seul « raccourci clavier » que tu connaisses, c'est celui emprunté par ta tasse de café quand tu la renverses par inadvertance sur ton portable ;

  • dans ta base terminologique perso, « TVA » est synonyme de « gremlin »,
    à cette nuance près qu'un gremlin, c'est mignon.

Bref, tu es conscient qu'il te faut compléter ton modeste bac + 12 par de solides et régulières séances de formation continue.

Si tu es à Paris le 21 juillet, voici qui devrait te donner des pistes (et, rare privilège, te permettre en passant d'admirer la Seine dès potron-traducteur, un samedi d'été où la capitale est déserte). De gentils collègues bénévoles te diront tout ce qu'ils savent sur les formations destinées aux traducteurs et sur leurs conditions d'accès. Autrement dit, de quoi compléter ton bagage académique par des connaissances peut-être plus terre-à-terre pour certaines, mais ô combien nécessaires. Cela vaut aussi si tu es non pas traducteur, mais interprète.

Tout est dit dans le communiqué de la délégation Ile-de-France de la SFT (Société française des traducteurs), qui organise la réunion :

"
Se former pour apprendre, pour avancer, pour accéder à de nouveaux marchés. Se former pour mieux se connaître, pour gagner en confiance, pour s’épanouir.

Rares sont les statuts ou régimes d’exercice qui nous dispensent de cotiser pour notre formation professionnelle. Salariés ou libéraux, en portage ou en société, voire aujourd’hui à l’AGESSA, nous sommes désormais très nombreux à pouvoir prétendre à une prise en charge de nos stages de perfectionnement. Tous les ans.

Pourtant, statistiques 2009 de la SFT à l’appui, la majorité des traducteurs ne suit pas de formation continue. Alors qu’on observe une nette corrélation formation/tarif.

Après un point sur le financement du FIF-PL (pour les libéraux) et des OPCA (pour les salariés), nous évoquerons la prise en charge récente des frais de formation des auteurs. Puis des confrères et consœurs expliqueront le rôle de la formation continue dans leur carrière professionnelle. Dans leur développement personnel.

Votre témoignage et vos questions seront bienvenus. Une hésitation ? Les organisateurs se tiennent à votre disposition pour vous accompagner et vous exposer davantage leurs attentes.

Quand ?
Samedi 21 juillet à 10 h 01, et nous vous accueillerons dès 9 h 30.

Où ?
Au Café du Pont-Neuf
14, quai du Louvre - 75001 Paris
M° Pont-Neuf/RER Châtelet

Votre petit-déjeuner comprendra une boisson chaude, un verre de jus d'orange et une viennoiserie.
Un reçu de 9,00 € vous sera remis sur place.

Le blé sur le lotus
Inscrivez-vous auprès de la delegation.idf-matinales@sft.fr d'ici le vendredi 20 juillet 12 h. Nous pourrons mieux organiser la manifestation et vous remporterez peut-être notre livre du mois.

V'là mon travail, v'là mon dico
Une traduction à présenter ? Un outil papier préféré ? Apportez-les ! Une table leur sera réservée.

Adhérents ou pas à la SFT, traducteurs et interprètes en exercice ou étudiants, venez !

Au plaisir de vous retrouver ou rencontrer,
Votre équipe des Matinales-IDF

Les prochaines manifestations en Île-de-France :
http://sft.fr/delegation-iledefrance.html

"

Oui, tu as bien lu, ça commence à 10h01.
Mais mieux vaut être là dès 9h31, pour avoir une bonne place
et petit-déjeuner tranquille, tout en bavardant avec les collègues. À samedi !