30 septembre 2013
La teuf du trad
Pour une fois qu'un saint ne s'évertue pas à dégommer d'innocentes créatures (ex. : des dragons, au point que ce blog a jugé utile de lutter pour leur sauvegarde) mais qu'au contraire, il en câline une (un lion, en l'occurrence) dont il a su dompter la férocité naturelle, on ne va pas se priver de le saluer.
En plus, leur occupation favorite à lui et à la bête consiste à traduire, main dans la patte.***
Gallica l'illustre en ce jour de Saint-Jérôme sur sa page effebé par de charmantes enluminures.
Merci à Florence Lecanu d'avoir diffusé cette info et bonne fête aux collègues du monde entier, puisque c'est la Journée internationale de la traduction.
Compte tenu de la forte féminisation de la profession, ajoutons aux respectables ermites de Gallica cette autre digne représentante de l'espèce :
Émile Friant
Femme au lion
Comment ça, « le lion est à l'état de dépouille et quand à ta donzelle à l'état dépoitraillé, rien n'indique qu'elle est traductrice » ?
*** Cela expliquerait-il que nombre de traducteurs (pas forcément saints) aient pour compagnons des félins de plus petit gabarit, comme en souvenir de leur patron ?
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