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20 juin 2012

Mot appris (11) - Paragrêle + Marie, mon ciel (13)

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Salut.

Moi, c'est Supercostaud Cumulus.

 

 

 

 




Paraît que je dois vous apprendre un mot. Ouais, on est d'accord, c'est n'importe quoi.

D'autant plus que ce mot-là, moi, mon idéal, c'est de le ravager, de le mettre en lambeaux, de le réduire en charpie.

Y mettent ça sur les arbres fruitiers de leurs plantations (ouais, pour les ignares qui ne franchissent jamais le Périf, les plantations, ce n'est pas que sous les tropiques et pas que pour les bananiers). Ça s'appelle « un filet paragrêle ». J'en connais une qui a lu ça dans la presse locale et qui ne s'en remet pas, parce qu'elle croyait qu'on disait plutôt
« antigrêle ». Vous avez vu, le genre de préoccupations ? Observées d'ici, carrément ras-de-terrestres. Et oiseuses, parce qu'on trouve l'un et l'autre. Alors, on va pas tortiller d'la nuée pour pleuvoir droit, hein ?

M'en fous, d'leurs filets. J'adore m'abattre aussi sur leurs jardins en forme de mouchoir de poche, leurs potagers amoureusement cultivés, me faire une razzia de fraises innocentes, une bouillie de framboises en devenir, une purée de tomates à peine rougissantes. Et là, je travaille sans filet. Ah ah, je m'éclate ! Et puis, je bousille un peu leurs bagnoles aussi, les jours de grande forme.

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Comme déjà trop souvent, L'Autre Jour décline toute responsabilité quant au langage et aux propos tenus ici par des créatures animales ou végétales, par des objets, voire par des formations atmosphériques (oui, on aura tout vu - désolée).

Je précise cependant que sauf mention contraire, c'est moi qui les ai pris en photo et qu'il en va de même dans tous les articles de ce blog. Oui, je sais, pas de quoi pavoiser.