19 juin 2015
Nième questionnaire européen mal taillé
On me demande de remplir un questionnaire mal fichu – et servant quels objectifs, au juste ? –, qui émane une fois de plus d'instances européennes. Tellement mal fichu que je ne vous en donnerai pas le lien car les traducteurs parmi vous s'agaceraient autant que moi à le remplir.
Faute de case « Commentaires » en fin de questionnaire, je dépose ici quelques mots d'humeur, que j'ai envoyés aux contacts indiqués en ligne :
10:26 Publié dans À travers mots, Coups de griffe | Commentaires (0) | Lien permanent
14 juin 2015
Mots appris (32) - Mots-valises en veux-tu en voilà
Vous en connaissez, de ces gens qui vous mobilisent, vous en tant qu'individu ou, pire, parmi toute une collectivité de collègues, pour vous submerger de questions auxquelles il leur faudrait cinq minutes pour trouver la réponse (comme à vous, quoi). Les mêmes qui, selon le cas, n'en tiennent pas compte ou, entre différentes solutions prodiguées par plusieurs braves âmes et en vertu de l'implacable loi de Murphy, choisissent à tous coups la moins bonne. Et, en option, vous engueulent par-dessus le marché.
Vous n'en connaissez pas ? Heureux vous.
Quoi qu'il en soit, les distingués terminologues que vous êtes vous réjouirez de savoir qu'en anglais, ces nuisances à pattes ont un nom. Et qu'elles ont une bande de copains, tous plus envalisés les uns que les autres, de l'errorist (autre héros de la saga Murphy) à l'unkeabordinated (dans lequel je me reconnais, à mon grand dam).
À vous de trouver aux askholes et consorts des équivalents français ! Pour ma part, je sèche....
Merci à Marie-Cécile qui m'a fourni le matériau,
et certes pas en posant des questions idiotes, elle qui parvient,
comme d'autres, à y répondre avec intelligence.
09:00 Publié dans Coups de griffe, Mots appris | Commentaires (0) | Lien permanent
05 juin 2015
Marie, mon ciel ! (28) - C'est la mère Nuage
...qui a perdu son
08:33 Publié dans Chats, Marie, mon ciel ! | Commentaires (0) | Lien permanent
02 juin 2015
Je traduis, tu traduis, ils traduisent ? (23) - Un dico pour traduire dans une langue qui n'est pas la sienne
Je reçois par mail une réclame pour un dictionnaire de droit, qui se termine ainsi :
« Les nombreuses illustrations accompagnant les termes traduits
font de cet ouvrage un outil indispensable
pour tous les professionnels de la propriété industrielle
qui doivent comprendre, traduire ou rédiger
un document dans une langue qui n’est pas la leur. »
Voilà qui me donne l'occasion de rappeler à toutes fins utiles quelques principes, que respectent les traducteurs professionnels adhérant aux associations (ATLF, ATAA) ou syndicat (SFT) dont je suis membre.
Code de déontologie de l'Association des traducteurs littéraires de France :
« Quiconque exerce la profession de traducteur affirme par là posséder une connaissance très sûre de la langue à partir de laquelle il traduit (dite : de départ) et de la langue dans laquelle il s'exprime (dite : d'arrivée). Cette dernière doit être sa langue maternelle, ou une langue qu'il possède au même degré que sa langue maternelle, comme tout écrivain possède la langue dans laquelle il écrit. »
Code de déontologie de l'Association des traducteurs-adaptateurs de l'audiovisuel :
« Le traducteur ou la traductrice possède une connaissance approfondie de la langue à partir de laquelle il ou elle traduit (dite langue de départ), ainsi que de la culture du pays d’origine de l’œuvre.
Il maîtrise parfaitement la langue dans laquelle il s’exprime (dite langue d’arrivée), qui doit être sa langue maternelle ou une langue qu’il possède au même degré que sa langue maternelle. Si ce n'est pas le cas, il s'engage à travailler conjointement avec un locuteur natif de la langue d'arrivée. »
Code de déontologie des adhérents de la Société française des traducteurs :
« Le traducteur veille à toujours réunir les conditions lui permettant de réaliser un travail de qualité. Il s’engage à travailler dans les règles de l’art, à savoir :
- traduire uniquement vers sa langue maternelle ou une langue cultivée, maniée avec précision et aisance ; (etc.) »
En conclusion, au pays des traducteurs professionnels et répertoriés comme tels, traduire vers une langue qui n'est pas la sienne est un phénomène plutôt marginal et encadré par des règles strictes.
Espérons que les décideurs, parmi les professionnels de la propriété intellectuelle, auront l'idée de faire appel à leurs compétences. Surtout si ces traducteurs sont eux-mêmes spécialistes de la question et, comme le stipulent également les codes de déontologie, s'emploient à se documenter dûment sur les domaines dans lesquels ils travaillent, notamment à l'aide de dictionnaires bien conçus. Quand ils sont plurilingues, ceux-ci comportent non seulement des équivalences mais aussi des définitions. Reste à voir si c'est le cas de celui de la réclame ?
10:54 Publié dans Je traduis, tu traduis... | Commentaires (0) | Lien permanent